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De la Ligue 2 à la D1 en Grèce, Oumar Camara est libre et aimerait revenir en France

Ancien joueur de l’US Orléans en Ligue 2, Oumar Camara a fait le choix de partir en Grèce, en 2018. Plus précisément à Panionios, où l’ancien entraîneur de l’OM José Anigo désirait sa venue. Mais depuis, le coach a été limogé, et le club a connu pas moins de 4 techniciens la saison passée… Une situation forcément spéciale, alors que le joueur vient de rompre son contrat avec le club, qui accusait des retards de salaire. Dans le club de la banlieue sud d’Athènes comme dans le pays hellène, la situation économique a été fortement impactée par le Covid-19. Le joueur s’est confié à MaLigue2et ne serait pas contre un retour en France ! 

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MaLigue 2 : Oumar, comment se passe la situation en Grèce en ce moment, êtes-vous confiné là-bas ? 

Oumar Camara : Il y a eu le confinement, puis l’entraînement a repris (à Panionios), ça fait quelques jours, mais moi je suis bloqué en France. Je suis revenu avant le début du confinement. Le championnat grec va peut-être reprendre début juin. A à 80, 90%, je pense que ça va reprendre.

Votre situation avec le club grec est particulière, que se passe t-il ? 

Il me restait encore un an de contrat avec Panionios. Mais je ne suis plus sous contrat avec eux. Il y a eu plusieurs problèmes financiers. On sait tous que la Grèce est réputée pour avoir des problèmes financiers… Je suis libre maintenant. La Ligue, la Fédération grecque l’a confirmé. Je me suis libéré de mon contrat, c’est moi qui ai fait les démarches pour me libérer, j’ai été en discussion avec le club. La situation financière a fait que j’ai pu partir. En fait, il y a eu des retards de salaires. Le club ne m’a pas payé plusieurs fois, je n’ai pas de salaire.

Comment s’est passé le confinement sur le plan physique d’ailleurs, vous vous êtes entretenu ? 

Oui, je me suis toujours entretenu. Je ne me suis pas arrêté. Avec le confinement c’était un peu plus compliqué, mais je me suis toujours entraîné. J’ai un peu couru, fait du ballon. Je me suis entraîné seul, et avec un préparateur physique, quelqu’un de mon entourage.

La situation était aussi spéciale plus généralement à Panionios…

Oui, il y a donc ces problèmes financiers. Qui font que je suis libre. Et puis cette année ça a été compliqué, on a commencé le championnat avec une pénalité de six points. On a aussi été interdit de recrutement, pour les problèmes financiers. Donc ça a été compliqué, et ça s’est répété. On a eu quatre coachs cette année, ce n’était pas stable.

La Grèce, la Super League, et la France

Vous quittez donc Panionios, avec une envie claire : revenir en France.

C’est en fait José Anigo qui m’a fait venir en Grèce, il avait un projet intéressant, l’objectif c’était de se qualifier en Europa League, et ensuite au bout de quatre mois ils l’ont limogé. Et cette année a été compliquée. A côté de ça j’ai suivi Orléans (son ancien club), la Ligue 2, les championnats français la Ligue 1 la Ligue 2, mon ancien club. Là je cherche un projet stable, un bon projet, intéressant. J’aimerais revenir en France.

Comment et quel était le niveau du championnat grec d’ailleurs ? 

Le championnat grec, on connaît tous les grosses équipes, Olympiakos, Panathinaikos, c’est un très bon niveau. Je regarde la Ligue 1, je regarde la Ligue 2 et le National, et je trouve que le championnat grec est un mixte entre le bas du tableau Ligue 1 et la Ligue 2. Olympiakos c’est équivalent au niveau de la Ligue 1, ils ont fait l’Europa League, ils ont éliminé Arsenal. Valbuena, etc, il y a des bons joueurs. C’était une très bonne expérience, j’ai vraiment bien aimé, mais le souci des retards de salaire… Sportivement ça s’est bien passé, il n’y a rien à dire.

Avez-vous des contacts en France par rapport au fait que soyez désormais libre, et d’ailleurs parlez-vous toujours avec des joueurs d’Orléans votre ancien club ? 

Oui, il y a encore des joueurs que je connais, souvent je discute avec des joueurs d’Orléans, je connais beaucoup de joueurs qui sont en Ligue 2, même en Ligue 1, et j’échange beaucoup avec eux. J’ai des pistes en France, il n’y a rien de concret, j’ai des discussions en Ligue 2 et en National. J’ai aussi des contacts à l’étranger, mais je privilégie la France. Je suis ouvert à tous les projets, en Ligue 2, en National. Du temps que c’est un projet stable, je suis ouvert à tous les beaux projets. L’objectif, c’est de revenir en France.

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