Stade Brestois 29

Jean-Marc Furlan et les matchs décalés : « C’est vraiment perturbant »

Dans cette Ligue 2, tous les clubs ne sont pas logés à la même enseigne concernant la date de leur rencontre. Ainsi, on retrouve très souvent le FC Metz le lundi soir, le RC Lens le samedi, et les gros du championnat à l’un de ces 2 jours en fonction des affiches. Ce sera le cas du Stade Brestois, ce lundi soir, qui accueille Auxerre (24e journée de Ligue 2). Un rendez-vous toujours délicat à aborder, comme l’explique Jean-Marc Furlan. Même si le coach finistérien voit aussi les impacts positifs sur l’environnement.

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« Les matchs décalés, on commence à être habitué. Cela ne m’a jamais trop réussi par le passé, de jouer le lundi. C’est très perturbant. La preuve, c’est que nous rejouons 4 jours après. Nous essayons de positiver car nous n’avons pas le choix. Les télévisions décident et commandent. Tu essayes de positiver et de faire en sorte d’être le plus efficace possible pour passer ces périodes. On préfère, en règle générale, évoluer le samedi ou le dimanche, ou alors le même jour pour tout le monde la semaine.

Le lundi soir, c’est vraiment perturbant. Quand j’étais à Strasbourg, je ne monte pas pour un point face à Boulogne et Montpellier. On est télévisé 14 fois le lundi, contre 6 à nos adversaires. Je ne monte pas pour un point. Est-ce que ça ne vient pas de là ? Je vous parle d’une époque révolue puisque ça fait plus de dix ans. Du coup, que fais-tu ? Tu essayes de mettre en place des paramètres positifs pour gérer ton groupe, développer des forces pour jouer le lundi. Même si on a besoin de ça, les gens ont besoin de télévision, de voir les matchs le lundi. C’est ce qui nous fait vivre. Quand on est coach, nous sommes plus négatifs même si on peut ouvrir l’angle et on peut voir le côté positif de l’engagement des télévisions, permettant de bien faire vivre les clubs. Après, si on est choisi, c’est parce que nous sommes télévisuels, cela plaît aux gens. Cela fait parler de Brest, de notre région. Il y a des aspects positifs. Mais il y a aussi l’aspect du petit cerveau de l’entraîneur qui dit que c’est compliqué. C’est un décalage qui est difficile pour les joueurs, car tout le monde a déjà joué. Après, avec l’expérience, je le gère plus car j’ai de la bouteille. »

Source : Site officiel du SB29

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