Nantes (14e) n’est pas encore guéri et doit surveiller ses arrières à l’approche d’un sprint final de tous les dangers. Après leur succès au Moustoir (0-1) face à un Lorient en grande forme, les Canaris ont rechuté en rendant une pâle copie synonyme de défaite et de très mauvaise opération contre Metz (0-2). Et comme la Ligue 1 n’a pas l’habitude de faire de cadeaux, c’est au Vélodrome, chez un OM revigoré par l’arrivée de Jean-Louis Gasset, que le FCN va devoir se relancer. Avant ce déplacement périlleux, l’entraîneur nantais, Jocelyn Gourvennec, s’est exprimé en conférence de presse.
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Une situation d’urgence ?
« Il n’y a rien de nouveau par rapport à cela. Avant d’aller à Lorient on était barragiste, on en avait conscience. Malheureusement on a du mal à enchaîner après un résultat positif et à créer un début de série. On fait un pas en avant puis un pas en arrière, c’est embêtant dans la continuité […] Il ne faut pas que ce match contre Metz (0-2) vienne gripper ce qu’on est capable de faire. On a un très gros match à Marseille, mais encore une fois, le classement est serré et il faut avancer. »
L’état d’esprit au sein du groupe
« Il faut dire les choses quand ça ne va pas. On est tous des grands garçons, on est capables de voir les choses en face. Une fois que c’est dit et qu’on reprend le travail, il faut le faire avec beaucoup de détermination et d’engagement. Et je pense que c’est mieux de travailler dans un climat apaisé. Il faut qu’on soit tonique, que ce soit engagé et ça l’a été cette semaine. Mais je pense que dans cette période là, les tensions viennent rajouter du trouble. »
Comment aborder la rencontre à Marseille ?
« On sait qu’on va jouer une équipe qui est en pleine bourre depuis l’arrivée de Jean-Louis Gasset. On les sent libérés, et ils réussissent des choses qu’on n’avait pas vu depuis le début de leur saison qui a été assez fluctuante. On joue une équipe en confiance, mais on doit être capable d’avoir une bonne animation pour nous permettre de faire un match cohérent à l’extérieur. On l’a fait à Reims (0-0), Toulouse (2-1) et Lorient (1-0). Là c’est Marseille, c’est évident que pour y faire un résultat il faudra un bon Nantes, structuré, organisé, mais sûrement meilleur encore avec le ballon. »
Une motivation supplémentaire en jouant le dimanche soir face à l’OM ?
« Le match à Marseille fait toujours beaucoup de bruit. Ils ont fermé le Vélodrome, il y a 60 000 personnes… Le contexte est un petit peu différent. Mais hier soir (ndlr : jeudi soir), j’ai vu les Jaunes de Villarreal prendre la marée du début à la fin. Nous on veut être nous-mêmes, et être les Jaunes qui résistent, qui savent s’organiser pour faire un match cohérent, où il va falloir se battre et donner beaucoup d’énergie. On a du caractère, mais il faut le montrer beaucoup plus régulièrement. »
Photo by Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
