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Nicolas Douchez : « Sentir la merguez-frites en préparant un match… »

A 36 ans, Nicolas Douchez effectue probablement son dernier challenge de sa carrière au RC Lens. Arrivé cet été en provenance du PSG, l’ancienne doublure de Sirigu est longuement revenu pour nos confrères de L’Equipe sur sa période parisienne. Et il ne regrette pas d’être retourné en Ligue 2, malgré son statut et celui des Sang et Or :

« Un changement de dimension qui a pu surprendre. Mais je suis content d’être à Lens. Mon intégration s’est très bien passée. Je retrouve le terrain, je prends du plaisir et je suis content de rejouer au football. Paris, c’est un club où je me voyais finir ma carrière au départ. A l’époque, tout le monde était unanime pour que je reste dans le club. Le changement de coach a chamboulé un peu les choses. Lui avait une autre vision au poste de gardien. Le coach avait ses idées. Il n’y a aucune rancœur, aucune déception. […] A Paris, malgré ce statut de doublure, j’ai été respecté par tous les joueurs, le groupe et les entraîneurs. Cela n’arrive pas toujours comme second. J’ai gardé un statut important. Aujourd’hui, en venant à Lens, je savais dans quels stades j’allais jouer. A Bollaert, je ne suis pas déçu, mais je savais qu’il y aurait des stades champêtres. Cela fait partie du folklo de la Ligue 2. Il n’y a rien de péjoratif. De temps en temps, sentir la frite-merguez quand on prépare un match, ça rappelle la jeunesse. »

Source : L’Equipe Enquête

http://maligue2.wpsite.fr/2016/10/19/un-depart-de-loick-landre-du-rc-lens-des-cet-hiver/

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