L’interminable serpent de mer impliquant les clubs de Rouen et sa banlieue s’est subitement réveillé ces derniers jours, avec à l’horizon un projet de rachat du FC Rouen par des investisseurs locaux dont fait partie le président de Quevilly-Rouen Métropole en Ligue 2, Michel Mallet ! Le journal Paris-Normandie, dont un journaliste était présent à la réunion d’information des supporters du FCR organisée par la Fédération des Culs Rouges, a partagé dans son édition du jour quelques commentaires de différentes personnes s’exprimant sur cette nouvelle tentative d’unir les clubs rouennais et quevillais sous la même bannière.
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Alors que le vice-président de l’association de supporters Mathieu Gudefin affirme que la Fédération pourrait éventuellement accepter une telle opération, il tient d’abord à rappeler son intransigeance sur certains points : « On demande beaucoup de choses, on met le curseur assez loin. Ce qu’on était prêts à accepter il y a quelques années, on ne l’acceptera pas cette fois-ci. On abandonne le projet de club métropolitain de QRM au profit du FC Rouen sous sa forme historique. Si c’est le cas et qu’on sent un peu de sincérité dans la démarche, pourquoi pas. »
D’autres fans du club sont bien plus pessimistes et sceptiques, affirmant que M. Mallet aurait selon leurs dires voulu « tuer le FCR » par le passé et ne faisant pour le moment pas confiance au potentiel investisseur dans l’optique de la préservation de l’identité du FC Rouen, de ses couleurs ou de la mise en avant de son histoire. Mais le temps presse puisqu’aux dernières nouvelles, le club de National serait à nouveau menacé à l’approche de son passage estival devant la DNCG, qui sera bien plus attentive aux garanties apportées par Charles Maarek cette fois-ci après les promesses non tenues par le dirigeant rouennais, qui semble au moins réunir les supporters sur le fait que son départ serait le bienvenu. Pour l’heure, le club est en vente et les habitués du stade Robert-Diochon espèrent tous une issue favorable pour que l’aventure du club fondé en 1899 puisse se poursuivre, sans trop de vagues cette fois-ci.
Source : paris-normandie.fr
