Avec 2 nuls et 2 victoires, l’AJ Auxerre a idéalement lancé son année 2018. En plus de retrouver des couleurs mathématiquement parlant, les Bourguignons proposent un jeu attrayant, ponctué d’une dizaine de buts en 4 matchs. Sur le banc, Pablo Correa n’a pourtant pas toujours été l’entraîneur synonyme de spectacle. Alors, changement de politique ? Il s’explique à ce sujet après avoir évoqué le déplacement à Tours ce vendredi (24e journée de Domino’s Ligue 2).
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« C’est aussi difficile de jouer le premier comme le dernier. Tous, dans notre carrière, nous nous sommes retrouvés premiers comme derniers. Tomber dans la facilité de dire que nous allons chez le dernier et que nous avons le match gagné serait la meilleure façon de le perdre. Nous y allons avec beaucoup de respect. L’idée, ça dépend de nous. Si l’adversaire est capable de faire un meilleur match que nous, nous accepterons la défaite. Si on ne met pas les ingrédients, on laisse l’adversaire pouvoir faire à sa manière. On ne le souhaite pas. Le risque, c’est de tomber dans la facilité que de penser qu’on va s’imposer chez le dernier. On va essayer de le faire.
Un changement de philosophie ? Non, j’adapte ma stratégie au groupe. Lors de ma dernière année à Nancy, nous étions l’une des équipes qui tiraient le plus en Ligue 1. On m’a collé l’étiquette d’entraîneur défensif, car à l’époque, je pensais que le bien-être d’un groupe passait par l’assise défensive. Je suis content de la quantité de buts marqués. Je suis un peu moins content de la quantité de buts pris. Je ne serai d’ailleurs jamais content. Le football, c’est un équilibre. Une équipe qui gagne 1-0 montre de la solidité. J’ai toujours parlé de cette nécessité de se montrer solide. Nous essayons de récupérer le ballon assez haute alors qu’on pourrait donner l’impression d’être dominé. Pour moi, dominer un match, c’est le gagner. »
Source : Site officiel d’Auxerre
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