Coïncidence ou simple prise de conscience ? Quoi qu’il en soit, Le Havre vit à un rythme endiablé depuis la mi-août. A croire que l’Assomption passée, Marie veille sur le doyen du foot français. Pouvoir du 15 août ou pas, c’est à partir de cette date que la pente s’est brusquement raidie. Dans les bureaux, Christophe Maillol prend la tête du club et remplace Jean-Pierre Louvel. Promis, ça va bouger d’ici Noël ! De nouveaux investisseurs sont attendus et l’espoir de lendemains meilleurs renaît après des années de galère. Sportivement, Erick Mombaerts retrouve le sourire sur le banc. Le redressement en laisse plus d’un pantois. Quatre victoires, un nul et une défaite plus tard, le HAC toque aux portes du podium. Oui, oui, le bleu azur éclaircit de nouveau le ciel de la Ligue 2 ! Le stade Océane retrouve le plaisir des succès. Surtout, Le Havre a fait sensation vendredi dernier. Après Troyes une semaine auparavant, c’est au tour de Dijon de chuter en Normandie. Aucune pitié pour les postulants à l’élite. Mickaël Le Bihan en tête, lui le meilleur scoreur de l’antichambre avec sept réalisations.
La dernière a donc laissé sur le haut de la vague une formation euphorique, vaillante et qui semble trouver son équilibre défensif. Surtout, cette équipe sait se montrer réaliste et opportuniste dans un premier temps, avant de gérer à son aise un avantage à la marque mérité. Octobre arrive à peine et déjà les promesses demandent confirmation. La passe de quatre à Orléans ? Les Havrais n’ont plus connu cela depuis le printemps 2008. Et tiens, à l’époque, les coéquipiers de Christophe Revault accédaient à la L1 !
