C’est LE choc de cette 17e journée de Ligue 2. Dijon, leader, reçoit Brest, son dauphin. Après 7 victoires en 7 matchs à Gaston-Gérard, les Bourguignons veulent enchaîner le grand 8 face à la meilleure défense du championnat. Abdoulaye Bamba ne compte pas délaisser la première place, et souhaite terminer l’année tout en haut avec le DFCO.
MaLigue2 : Le premier contre deuxième, y’a pire comme match à jouer…
Ah ouais, c’est sûr ! (rires). On a bien bossé toute la semaine avec le coach pour pouvoir évoluer de différentes façons samedi contre Brest. On joue à domicile alors il ne faut pas avoir peur de faire le jeu. On doit rester serein, jouer comme d’habitude et rester super solides défensivement.
Vous avez réalisé un 7 sur 7 à Gaston-Gérard depuis le début de saison. Quelle est la recette ? Vous poussez le défi jusqu’où de ne pas lâcher un point à domicile ?
C’est une statistique à l’image de notre saison : nous sommes un groupe solidaire et on le montre dans chaque prestation à la maison. Après sept victoires d’affilée, on prend confiance. C’est sûr qu’on veut poursuivre la série le plus longtemps possible, mais sans y prêter trop attention non plus. On sait qu’on a les qualités pour réaliser une grosse saison, à nous de conserver cette solidarité.
Garder la première place, être champion d’automne… Ça compte ou c’est anecdotique pour le moment ?
Non c’est très important ! Nous sommes des compétiteurs et on veut évidemment gagner nos derniers matchs de l’année et rester en haut. Ça nous permettra de passer la trêve tranquillement et d’attaquer 2015 en confiance. Surtout qu’on débute par un gros match à Caen en Coupe de France !
Quinze matchs en 16 journées, vous êtes un titulaire incontournable cette saison. Pourtant, l’année passée, vous n’avez participé qu’à seize rencontres de L2. Qu’est-ce qui a changé pour convaincre de nouveau votre coach ?
Depuis mes débuts à Dijon en 2010, j’ai disputé plus d’une vingtaine de matchs chaque saison. L’année dernière, Olivier Dall’Oglio a décidé de se passer de moi souvent. Je n’étais pas forcément bien physiquement et je me suis mis à bosser comme un malade pour regagner ma place, car je suis quelqu’un d’ambitieux. J’ai tout donné. J’ai pu parler avec le coach et il est très content de moi cette année. J’ai progressé au niveau de la concentration. Je me suis aussi focalisé un peu plus sur le travail défensif que requiert mon poste, car j’avais tendance à trop utiliser mes qualités de vitesse et jouer la contre-attaque par le passé, à être un peu trop attiré par l’avant.
Vous avez connu la Ligue 1 avec le DFCO en 2011. N’avez-vous pas eu envie d’y regoûter après avec un autre club ?
Quand on voit d’autres défenseurs de Ligue 1, on ne se dit pourquoi pas moi. Mais j’avais encore beaucoup de progrès à effectuer avant de pouvoir y retourner. Aujourd’hui, je me sens prêt. On a l’opportunité de monter avec Dijon, on a déjà fait la moitié du chemin. On peut faire quelque chose d’extraordinaire tous ensemble en gardant cet état d’esprit magnifique. Beaucoup de joueurs n’ont jamais connu une montée. J’espère qu’ils pourront vivre en mai ce que j’ai vécu en 2010 !
On sent vraiment à travers votre discours que Dijon est un club uni, soudé. On l’a vu aussi à travers votre victoire contre Orléans (2-1), après que le DFCO ait été cité dans l’affaire des paris truqués quelques jours plus tôt…
On tenait vraiment à faire un gros match par rapport à la situation injuste que le club et le coach avaient vécu pendant la semaine ! Dijon est un club sain, familial. Ici, tout le monde se taquine tous les jours, l’état d’esprit est remarquable. On a fait le travail sur le terrain. On avait battu Nîmes 5-1 l’année dernière. On a pas compris ces attaques contre nous et on a tout donné pour effacer cela !
Crédit photos : DFCO/Vincent Poyet
bon guerrier celui là aussi..... !!