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Rodez – Didier Santini : « On n’est pas des héros aujourd’hui, on n’était pas des zéros avant »

Suite à un changement radical en termes d’efficacité, le club de Rodez est sorti des tréfonds du classement et de la zone rouge (le RAF était 20e avant la 26e journée) pour se retrouver aujourd’hui avec 34 points, trois de plus que le premier relégable Laval ! Réaliste et prudent, le technicien du club aveyronnais Didier Santini – qui découvre la Ligue 2 cette saison – ne veut pas s’imaginer maintenu trop tôt et reste sur ses gardes avant un autre match important ce samedi 8 avril, contre Dijon (19e).

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« Espérons  que ça continue ! On va croiser les doigts et continuer à travailler […]. La confiance a pu faire la différence contre QRM, la chance un peu aussi, celle qu’on n’avait pas parfois au mois de janvier, contre de belles équipes comme Sochaux par exemple. Là, ça tourne du bon côté. C’est sûr que quand tu as plus de confiance, ça bascule au bon endroit et au bon moment. Je ne sais pas si la défaite à Toulouse a un lien. Vous savez, il y a neuf joueurs qui jouaient pour nous au Stadium mais qui ne jouent pas en championnat. On n’est pas stupides, la priorité était le championnat. Que ça soit à Monaco ou à Auxerre il y avait aussi neuf ou dix joueurs qui sont la plupart du temps sur le banc, qui ne jouent pas. Ce sont mes choix à moi et ce jour-là à Toulouse, mauvais scénario. Cela démarre très fort et Toulouse nous a enfoncé. Ils nous ont respecté, c’est ce que j’attends d’une équipe de foot ! Mais le week-end d’après le seul qui était sur le terrain c’était Serge Raux-Yao. »

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« Dijon-Rodez, c’est un match à ne pas manquer pour eux ! Nous, on sait que ça va être difficile jusqu’à la fin, on ne va pas se mettre de pression. On n’en avait pas avant, on sait quoi faire pour s’en sortir. On sait qu’on a fait de bons matchs contre des équipes de haut niveau, qu’on leur tenait tête et que ça ne s’est pas joué à grand chose. C’est vrai que ce mois d’avril nous propose quatre matchs importants, contre des équipes de notre « championnat ». Il faut engranger les points, il reste neuf journées et pour se sauver il faudra arriver à 43 ou 44 points pour être sûr. Il faut tout faire pour, oublier ce qu’on vient de faire juste avant et repartir de zéro. Chaque match est une finale, on les prépare comme ça aujourd’hui. On n’est pas des héros aujourd’hui, on n’était pas des zéros avant ! Il faut continuer à bosser, ne pas se prendre pour des autres et donner le meilleur de nous même. On sait que ça va être très dur à Dijon avec le changement d’entraîneur, ça va être difficile mais il faudra qu’on vende très cher notre peau. »

Source : Ligue 2 BKT, le débrief (podcast RMC).

Photo Pierre Costabadie/Icon Sport

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