Avec trois play-offs disputés sur les quatre dernières années, le Paris FC s’est installé comme un véritable club du haut de tableau de Ligue 2. Et le recrutement ambitieux réalisé cet été ne va pas enlever l’étiquette de favori du club de la capitale. Sur le banc, Thierry Laurey enchaîne sa deuxième saison. Les attentes seront élevées, mais l’entraîneur sait que la lutte sera féroce pour espérer obtenir l’un des deux tickets pour l’élite. Entretien dans le cadre de notre tour des clubs.
photo by Guillaume Talbot/Icon Sport
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MaLigue2 : Thierry, nous avions quitté le Paris FC sur une défaite au scénario rocambolesque contre Sochaux (1-2) la saison dernière en play-off. Est-ce que l’été a permis de bien digérer cette déception ?
Thierry Laurey : Oui, complètement ! C’est sûr que les jours qui ont suivi n’étaient pas évidents. Tu te dis que tu as fait ce qu’il fallait dans la préparation du match, et finalement ça ne tourne pas du bon côté. Mais on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. Sochaux n’a rien volé, il fallait être plus adroit que cela, plus concentré. Peut-être qu’on aurait vécu une autre fin de saison, mais c’est comme ça. On est passé à autre chose, on a réalisé un recrutement, justement, pour apporter de l’expérience. Avec des joueurs qui vont amener une autre mentalité. Non pas qu’elle n’était pas bonne l’année passée, ça n’a rien à voir. Mais ils vont améliorer encore les choses, et essayer de jouer le haut du tableau encore cette saison.
Etes-vous satisfait de la préparation réalisée avec ce nouveau groupe version 2022-2023 ?
Oui et non… Oui pendant un moment. Après, on a eu un petit coup de mou mais je pense que c’était lié à la fatigue car on a beaucoup travaillé. Mais on a bien fini la prépa, le groupe s’est mobilisé pour battre Ajaccio (1-0). On ne va pas se gargariser de ce résultat en amical, mais le contenu était plutôt intéressant. On a remis certaines choses en places car on s’était un peu égarés sur certains matchs, notamment celui de l’UNFP (1-2) où on avait fait un peu n’importe quoi. Il nous manque encore 2-3 petits trucs, quelques garçons ne sont pas encore à 100%. Mais pour être honnête, on est plus satisfaits qu’insatisfaits de la prépa. Maintenant, on sait qu’on est rarement prêt dès la première journée. Certaines formations peuvent gagner tous leurs amicaux et finalement perdent le fil en perdant le premier match de championnat, et inversement. On verra où on se situera après les trois-quatre premiers matchs de championnat pour faire évoluer cette équipe.
Le clin d’œil, c’est justement que ce premier match vous emmène à Sochaux lundi soir…
C’est un clin d’œil répétitif car l’année dernière on avait déjà commencé à Grenoble, qui venait de nous éliminer aussi en play-off. Je ne sais pas si ce sera le même scénario (victoire 4-0) mais on paierait pour revivre le même (sourire). Je ne pense pas que ce sera le même. On a beaucoup de respect pour Sochaux, qui est une très belle équipe, qui a recruté pas mal de joueurs. J’espère que ce sera une belle affiche pour le lundi soir. Ce n’est pas un souci pour nous de jouer en décalé, cela nous laisse deux jours de plus, à nous de bien les utiliser pour peaufiner des détails qui feront peut-être la différence sur ce match-là. On donnera le meilleur de nous-mêmes, il faut rester solidaire et homogène. On a eu des hauts et des bas l’an dernier mais malgré tout la saison a été cohérente. Après, on fera les comptes à la fin et on évitera forcément les barrages puisqu’il n’y en a pas. Donc il faudra être dans les deux premiers, ou a minima dans le haut de tableau pour prétendre à ces deux premières places.
L’année passée, contrairement à nous, vous ne considériez pas votre club comme l’un des favoris. Cette année avec le recrutement effectué, ce sera plus dur de se cacher ?
Ce sera surtout plus compliqué d’être dans les deux ! Je veux bien recevoir les compliments. Mais quand vous avez Saint-Etienne, Bordeaux et Metz qui tombent de Ligue 1 et Sochaux qui sort des play-offs, ça fait déjà 4 clubs. En plus de cela, Dijon, Caen et Guingamp ont montré de belles choses sur la deuxième partie de saison. Cela fait déjà 7. Et je ne parle pas d’une ou deux surprises qui peuvent arriver, comme Ajaccio qui est en Ligue 1 aujourd’hui. Il faut être lucide et humble dans ce championnat très compliqué. On le voit tous les week-ends. Certains nous mettront parmi les favoris mais cela ne veut rien dire, il faut le montrer sur le terrain. Donc j’attends de voir le début du championnat et on verra petit à petit où cela va nous mener.
Par rapport au mercato, qu’avez-vous voulu amener de différent à votre groupe par rapport à la saison dernière ?
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