Après Rodez, QRM et Valenciennes, notre tour des clubs du championnat de Ligue 2 version 2022-2023 fait étape ce samedi à Laval. Champion de National 1, le club mayennais retrouve un niveau quitté en 2017. Malgré une saison périlleuse avec quatre (ou trois) descentes directes, le président Laurent Lairy ne fixe pas de limites à son groupe, avec l’envie de surfer sur cette dynamique de l’accession et de garder des valeurs de partage. Entretien.
https://twitter.com/stadelavallois/status/1538968666569641984
MaLigue2 : Président, une montée engendre forcément beaucoup de joie pour tout un club, mais également pas mal de travail pour répondre aux exigences du monde professionnel ?
Laurent Lairy : C’est une marche à monter, à franchir. Même si à Laval, on a déjà l’expérience de ce sujet car j’ai déjà connu deux fois la montée. Sauf qu’à l’époque, je n’étais pas président, j’étais au conseil de surveillance. J’étais plus dans mon fauteuil (rires). C’est un palier important. Mais on le voulait, donc on est enthousiaste. On a l’énergie pour le faire, et l’environnement également. A l’heure où on se parle, il n’y a pas d’inquiétude particulière. On est quasiment prêt à vivre ce championnat. La seule petite interrogation concerne le stade, mais on sera prêt. Il y a une mise aux normes à effectuer. On aura le 26 juillet le résultat après le passage de la LFP et de la FFF, qui viendront s’assurer que les installations sont prêtes. On suit cela au jour le jour avec eux, donc il n’y a pas de problème.
La mise aux normes du stade est souvent un chantier important pour un club promu, le dossier du budget validé devant la DNCG était une autre phase primordiale. Quels sont les principaux leviers à activer lors d’une accession en Ligue 2 ?
Si on parle du budget, je dirige le club en bon père de famille avec des actionnaires qui sont là depuis 18 ans comme moi. On a préparé un budget un peu plus ambitieux qu’à l’époque où nous étions en Ligue 2. Il a été validé par la DNCG sans remarque, hormis un contrôle de la masse salariale qui est systématique chez les promus. Le budget sera tenu. L’environnement des partenaires a immédiatement réagi à la montée en Ligue 2. On a annoncé un budget de 9,4 millions d’euros et on l’aura. Les lignes et les cases sont cochées. Je remercie d’ailleurs tout l’environnement d’être à nos côtés ! Sans eux, on n’aurait pas pu boucler cela. Le Stade Lavallois, c’est un club particulier. On est 8 actionnaires principaux, et 80 qui nous soutiennent en étant minoritaires. C’est une vraie communauté. Cela nous permet d’être stable et d’avancer dans la tempête en se serrant les coudes. Et quand le soleil est là, on en profite et on l’accompagne ! C’est un modèle de plus en plus rare dans le foot français, on va devenir un village d’irréductibles (sourire). On n’est pas à vendre en tout cas !
Pour revenir aux autres chantiers, au niveau du stade nous avons dû refaire l’éclairage. Notre classification n’était pas aux normes pour la L2. On en a profiter pour réfléchir avec le maire, et on a tout changé avec des halogènes pour amortir le coût et la consommation. Le deuxième point concerne la sécurité avec le PC Sécurité et la mise en place d’une cellule de crise. Et le troisième point concerne les accès, avec le couloir de l’équipe adverse, les accès presse etc. On sera prêt pour notre audition du 25 juillet.
« J’aimerais qu’on fasse un beau parcours en Coupe de France »
Au-delà de tout cet aspect administratif, il y a également le chantier sportif et la volonté de bâtir une équipe compétitive qui entre en jeu…
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