Arrivé cet été à Dijon après la descente du club et un retour en Ligue 2 pour la première fois depuis cinq saisons, Cheick Traoré participe à la reconstruction du DFCO. Malgré quelques matchs prometteurs, les Bourguignons ont encore du mal à se mettre dans le bain et leur 12e place à la 27e journée est une petite déception, compte tenu de l’ambition de remonter dans les trois ans. Le latéral droit parle de son expérience à Dijon, de ses souvenirs mais aussi de ses ambitions dans un entretien accordé à MaLigue2.
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Crédit photo : Vincent Poyer/Icon Sport
MaLigue2 : Bonjour Cheick, tu as joué à Sedan, Caen, Avranches, Châteauroux, Guingamp, Lens… En fait, si tu es venu à Dijon, c’est parce que tu n’aimes pas le soleil !
Cheick Traoré : Non, et puis je crois que le mauvais temps me suit partout (rires) ! Ce qui convaincu de venir à Dijon cet été, c’est le projet du club. Et puis j’ai senti que c’était un club vraiment familial, c’est tout ce que j’aime. Avec un projet intéressant derrière, mon choix était vite fait !
Tu te rappelles de quand tu as fait tes premiers pas dans le foot ?
Mon premier match, oui je m’en rappelle. C’était avec Pierrefitte (93) : on est allé faire un plateau à Saint-Denis, au Stade Delaune, et j’ai mis deux buts ! Après ce match là, je suis parti au McDonald’s avec mon père (rires) ! J’avais peut-être cinq ans ?
Qu’est ce qui t’a décidé à devenir footballeur ?
Au début, c’était plus un loisir, puis en grandissant je me suis rendu compte que c’était déjà une passion et que ça pouvait devenir un métier. Quand tu passes toutes les catégories, tu commences à prendre les choses plus au sérieux, encore plus quand on te dit que tu as un potentiel, que tu peux aller loin… Je ne viens pas d’un milieu où c’est facile, on ne m’a pas tout donné dans la vie. Si tu veux sortir un peu de la galère, il y a le foot, quoi ! C’était soit le foot, soit les bêtises. J’ai préféré avoir une vie paisible et vivre du foot. A l’école, je n’étais pas très bon. J’étais en alternance et je faisais deux semaines à l’école, deux semaines au travail. J’étais dans l’électro-technique ! Je ne voulais pas trop le dire, mais bon (rires) ! Je ne voulais pas faire de bêtise, réussir dans le foot c’était mon objectif premier.
Tu mesures la chance que tu as de pouvoir vivre de ça ?
C’est sûr, ce n’est pas tout le monde qui réussit. Je pense que partout, c’est le même discours qui sort en face des petits. Les parents disent à leurs enfants que s’ils prennent les choses au sérieux, ils pourront aller très loin. Derrière, ceux qui réussissent, ce sont ceux qui en ont vraiment envie. Ils ont des idoles par exemple, et ils veulent ressembler à ce genre de personnes. Moi, je n’avais pas spécialement d’idole, mais en regardant les matchs à la télé, ça donne envie ! Je voulais avoir les mêmes sensations, ressentir cette bonne pression, ce genre de choses !
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