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Ligue 2 (18e journée) – Le ras-le-bol du Pau FC contre l’arbitrage !

100e minute du match entre Pau et Quevilly-Rouen au stade du Nouste Camp, samedi soir. Les Béarnais sont menés 2-1 sur leur pelouse et poussent pour égaliser. Sur un dernier centre de Nisic, le ballon part en cloche et à la retombée, l’arbitre signale une main offensive de Charly Keita. Au ralenti, il semble plutôt que c’est le Normand Bridge Ndilu qui touche le ballon du bras mais la décision de Gaël Angoula est prise : coup franc pour QRM alors que les Palois réclament un penalty en leur faveur. Quelques secondes plus tard, le coup de sifflet final vient mettre un terme à une soirée de Ligue 2 frustrante pour le Pau FC.

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Quelques dizaines de minutes plus tard, la pilule n’était toujours pas passé côté palois. C’est l’entraîneur, Didier Tholot qui a posé la première banderille : « Il y a trois facteurs qui expliquent ce résultat. Notre inefficacité offensive sur la première mi-temps, le fait qu’on se soit un peu déréglé en deuxième période en gardant trop le ballon et enfin, il va falloir à un moment donné que les arbitres sifflent un peu pour nous parce que ça commence à faire beaucoup. Entre le penalty en 1e MT et un hors-jeu sifflé je ne sais comment en fin de match… Je veux bien qu’on soit un petit de Ligue 2, mais il va falloir siffler dans les deux sens. On prend un coup de massue avec l’ouverture du score. On ne va pas changer notre philosophie. Je préfère avoir mon contenu que le leur. Mais on doit maitriser nos nerfs, garder notre calme. »

Quelques minutes plus tard, c’est l’attaquant, Romain Armand, qui abonde dans le sens de son coach : « Il y a des détails importants qui nous coutent cher en ce moment. Je n’ai jamais parlé d’arbitrage à la presse après un match, mais j’ai fait la demande de venir aujourd’hui parce que c’est triste. On se bat pour notre métier, peut-être qu’on a manqué d’efficacité, mais quand je vois deux penaltys non sifflés ce soir, le but qui doit être validé… Ça commence à faire beaucoup. Tout le monde l’a vu: on n’a pas triché. On nous met des bâtons dans les roues. C’est compliqué d’exercer notre métier dans ces conditions-là. Parce que les détails, c’est très important dans le football.»

Source : Sud Ouest et France Bleu Béarn Bigorre

Photo ©FEP / Panoramic / Imago

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