AS Nancy Lorraine

Alain Perrin : « Nous n’avions pas suffisamment de jambes pour les perturber »

Nancy n’y arrive toujours pas. Alain Perrin ne semble pas avoir trouver meilleure formule que son prédécesseur Didier Tholot. Hier, contre Clermont (0-1, 13e journée de Ligue 2), les maux ont été les mêmes. A savoir une fébrilité quasi générale et un jeu offensif absent. Dans ces conditions, il paraît difficile pour les Nancéiens de s’en sortir…

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« On a essayé de rivaliser. On a eu de bonnes intentions mais Clermont a pris l’ascendant par sa qualité de jeu. Nous n’avons pas été suffisamment performants offensivement pour les menacer. Nous avons repris de la fébrilité sur des balles perdues. La victoire ne souffre d’aucune contestation. Clermont a déroulé ses gammes. Nous n’avions pas suffisamment de jambes pour les perturber. Même quand nous avons eu la maîtrise du ballon, nos enchaînements offensifs, la qualité des appels et la relation milieux-attaquants ne formaient pas des menaces. Je ne suis pas surpris par les Clermontois. Il fallait les gêner dans la préparation. Nos pertes de balles sont dommageables car donnent des cartouches à l’adversaire.

J’ai regardé notre production pour voir les limites de ce que l’on est capable de faire. C’est cela qu’il faut déterminer pour ne pas donner des possibilités à l’adversaire. J’ai du mal encore à savoir la marge de manoeuvre que l’on a. On ne peut pas dire qu’il y a un secteur de jeu plus en difficulté que d’autres. A partir du moment où vous ne pesez pas offensivement sur l’adversaire, que vos actions s’éteignent à 40 mètres du but adverse, ça encourage l’adversaire à sortir. Il y a un gros chantier à faire. »

Source : L’Est Républicain

© ASNL

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