Championnat

Bastia – Michel Moretti après Annecy (2-3) : « C’est inacceptable de faire des entames de match de la sorte »

Bastia (12e) a vécu une drôle de soirée du côté d’Annecy (14e). Le Sporting a totalement raté son entame de match, encaissant trois buts en l’espace de six minutes et se mettant donc dans une position très compliquée pour le reste de la rencontre. Sonnés, les Turchini ont attendu le retour des vestiaires pour tenter de sonner la révolte en inscrivant deux buts, sans pour autant réussir à revenir au score (2-3). Après la 35e journée de Ligue 2, l’entraîneur bastiais, Michel Moretti, est revenu sur ce début de match manqué au micro de France Bleu RCFM.

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« Ce qui s’est passé c’est que l’on n’est pas rentré dans le match, du coup c’était très compliqué. Ça arrive de prendre un but rapidement, le problème c’est la réaction qu’on a eu derrière. On s’est laissé complètement aller et deux, trois buts, ça fait beaucoup sur une mi-temps et sur un début de mi-temps. Bien sûr qu’ils veulent entamer fort le match, on était dans leur situation il y a quelques semaines. Le problème qu’il y a eu, c’est qu’à 1-0 on n’a pas réussi à fermer pendant 10-15 minutes. On a passé une mi-temps comme ça, ensuite c’était un sursaut d’orgueil mais peut-être trop tardif […] À la mi-temps, vous vous doutez bien que le discours n’a pas été tendre. On a fait des réajustements très vite, on arrive à revenir dans ce match, ce qui nous donne espoir jusqu’à la fin. Après c’est trop compliqué de démarrer un match à 0-3 au bout de six minutes. Tant mieux qu’il y ait eu ce sursaut d’orgueil, mais c’est inacceptable de faire des entames de match de la sorte […] Je ne sais pas si on peut appeler ça de la décompression, là c’était vraiment le néant pendant une dizaine de minutes et puis après c’est très compliqué de refaire surface contre une équipe en confiance. On leur a tout mis sur un plateau pour que le match se passe bien au moins en première mi-temps, et on voit sur la seconde que lorsqu’on essaye de les bouger, de les contrarier un peu, ça fait de suite la différence. On sait que le 3-1, le 3-2, ça commence à faire gamberger, on l’a vu sur la fin avec Migouel Alfarela qui a eu une ou deux occasions pour revenir à 3-3, mais malheureusement on n’a pas réussi à scorer. »

Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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