RC Lens

Lens : un projet en phase avec son temps, fait de valeurs et d’ambitions

Juin 2018, le RC Lens est enfin entré dans le 21e siècle. Il était temps, et ça fait du bien. Vendredi, partenaires, sponsors, fournisseurs, staff technique, supporters et médias étaient conviés à la grande soirée de lancement de la saison 2018-2019. Au programme : environ 2 heures de prises de parole, un en-cas et la représentation de « Stadium » sur la pelouse même de Bollaert-Delelis. Le tout sous la coupe d’un animateur de renom : Denis Brogniart.

La convivialité était de mise. L’humour, aussi, sur scène. Joseph Oughourlian, patron du club Sang et Or, a fait rire l’assemblée en imitant sa rencontre avec l’ex-président Gervais Martel. Un personnage « un peu bourru, un ours mal léché » au premier abord. Surtout, le fondateur d’Amber Capital a parlé des valeurs qui entouraient le nouveau projet lensois. Le Racing a envie de retrouver son « ADN », de « réécrire les valeurs : fidélité, passion, ambition, fierté et respect ». Des mots minutieusement choisis à l’issue d’un séminaire de 48 heures, cet hiver. « Nous avions réuni toutes les familles du club afin d’échanger nos points de vue. Des échanges de vérité et un accord sur le projet », relate Oughourlian. Ce vendredi, le discours était séduisant, emballant.

Se serrer la ceinture sans freiner le développement

Un emballement vérifié auprès d’un partenaire qui prend toujours plus de poids au sein du club minier : le groupe Lempereur. Le Londonien d’adoption, papa de 3 enfants, a annoncé la signature d’un nouveau contrat de partenariat de 3 ans avec Lempereur. Cela démontre bien la confiance accordée à l’équipe dirigeante qui a modernisé d’un coup d’un seul l’image de ce Lens. Il le fallait !

https://twitter.com/Laurentmazure/status/1012745104266756096

Assurément, cette soirée était l’occasion d’évoquer (et de rassurer) l’aspect économique d’un club qui, depuis de nombreuses saisons, vit au-dessus de ses moyens. « Nous avons 25 M€ de pertes opérationnelles chaque année », rappelle Arnaud Pouille, le directeur général. Du coup, « vous devenez un club où vous cédez tous les ans vos meilleurs joueurs. » L’exemple de William Bianda, parti cette semaine pour la Roma, était dans toutes les têtes. Alors, plus que jamais, l’objectif est de « resserrer la ceinture ». Avec une baisse des coûts de 6 M€. « Il n’y a aucune punition pour l’écosystème. Nous voulons restreindre le train de vie en interne », assure Pouille. La preuve, le prix du nouveau maillot concocté par Macron sera de 69 €. Une baisse significative. Elle s’accompagne d’une envie réelle de poursuivre le développement lensois. « Il n’y a aucun frein au développement », certifie Pouille. Et comme pour allier les paroles aux actes, les dirigeants en ont profité pour officialiser la sixième recrue du mercato : Massadio Haïdara. Comme le symbole qu’en Artois, c’est bien le soleil qui semble avoir pris la place d’une longue période de grisaille.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *