Comme prévu, Faruk Hadzibegic ne s’est pas montré satisfait du contenu produit par ses joueurs. Ce samedi après-midi, Valenciennes a gagné 4-2 à Strasbourg (10e journée de Ligue 2). Mais les Valenciennois se sont fait peur, à 11 contre 9. A chaud, pourtant, le technicien nordiste ne s’est pas étendu :
« Quand on retrouve 2 cartons rouges sur un match, avec quelques jaunes en plus, on peut s’imaginer qu’il existait de la tension. Mais je ne pense pas. Il s’agit de faits de jeu, ici. Aujourd’hui, les circonstances nous ont été favorables. Très favorables même. Nous avons su en profiter. Lors de notre dernier match contre Lens, on a fait un match très complet mais nous l’avons perdu.
Je suis très satisfait du résultat, mais pas de la manière. Notamment ce relâchement après la première et la 2e expulsion. Ce relâchement ne m’a pas plu. Pas du tout. Je pense que c’est difficile d’être juste dans l’analyse. nous gagnons 4-2, nous ne sommes pas sereins. Nous ne devons jamais encaissé le 2e but. C’est comme ça. J’ai été déçu d’une défaite il y a quelques jours. Et là, je ne peux pas être déçu car nous avons gagné.
Après, ce match peut être un mal pour un bien. Cela peut nous rappeler que la 2e division est une division de qualité. Si nous souhaitons figurer dans le haut de tableau, ou être une équipe respectable, on doit avoir cette régularité. C’est la première fois que ça nous arrive. C’est plutôt bien pour faire passer un message et resserrer les boulons. Je ne crache pas dans la soupe. Le résultat est magnifique.
Mais bravo à Strasbourg, aussi. Car ils ont fini le match avec beaucoup de dignité. Je l’ai dit à Thierry Laurey, d’ailleurs. Jusqu’au 2 rouge strasbourgeois, mon équipe m’a plu. Elle était cohérente. Et puis, à 2-3, nous n’étions pas tranquille. Dans le vestiaire, je n’ai pas râlé. Vous connaissez mon attachement à mon équipe. Ce relâchement, je ne peux pas l’accepter mais je peux le comprendre. »
Olivier Maillard, à Strasbourg
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