Montée

Cappone, solide gardien du coffre-fort lavallois !

En ce début d’après-midi, l’occasion est trop belle pour le Racing Club de Lens de s’emparer de la place de leader du championnat en accueillant le 17ème, Laval, relégable au coup d’envoi suite aux résultats de la veille. Une équipe qui n’est pourtant pas ridicule à l’extérieur mais encaisse beaucoup trop de buts. 90 minutes pour prendre la place de leader, c’est l’enjeu du match pour les lensois. Dans le même temps, les lavallois ont besoin de sortir de la zone rouge. Ce genre de match débouchant souvent sur un duel serré où les deux équipes éprouvent les plus grandes difficultés à se départager.

C’est ainsi que débute la rencontre, les mayennais montrant le bout de leur nez sur coups de pied arrêtés. Les lensois présentent eux cette faculté aisée de créer le décalage en trois passes, Ljuboja envoyant Touzghar en face à face avec le gardien, duel superbement remporté par Cappone. Sur le corner, la tête de Yahia frôlera la lucarne droite. Au quart d’heure, 0-0 dans ce match équilibré, Lionel Cappone chauffant un peu plus les gants sur la frappe sèche à ras de terre de Ludovic Baal. Le choix fort de Philippe Hinschberger expliqué jeudi sur notre site dans une longue interview se révèle payant après une première performance sans prendre de but la semaine précédente. Lens est peu dangereux, Ljuboja s’agace, Laval combinant bien jusqu’aux 30 mètres mais montrant trop d’approximations en s’approchant du but d’Areola, plus tranquille qu’à l’accoutumée, peut-être la raison qui le rend fébrile sur un coup franc bien enroulé par le jeune Mimoun qui passe proche de la lucarne. 30 minutes de jeu, toujours 0-0. Les lavallois sont mordants, les lensois s’endorment, le spectateur neutre aussi, l’heure de la sieste a sonné… Mi-temps, 0-0, avec la plus grosse occasion pour Anthony Robic, qui s’infiltre aisément dans la surface lensoise avant de voir son tir détourné par Areola, bien réveillé lui.

Une première période à oublier, un public pas dans son match

Lens reprend mieux, Wylan Cyprien se crée une situation de frappe, bien captée par Cappone. Le milieu de terrain est monté d’un cran et exerce un pressing afin de contrarier la première relance lavalloise. C’est mieux qu’en première période, mais ça manque de mouvement, de spontanéité et d’entente tout simplement ; illustration parfaite à la 57ème minute où quatre lensois se retrouvent autour du ballon, se marchant dessus dans un minuscule périmètre. Antoine Kombouaré procède donc a un coaching obligatoire à l’heure de jeu, comme Hinschberger avait été contraint de sortir Rippert pour Perrot quelques minutes auparavant : Lalaïna et Coulibaly remplacent Bourigeaud (pourtant le meilleur milieu « Sang et Or » du match) et Ljuboja : on constate à cet instant qu’il y a quand même quelques sacrés connaisseurs en tribunes, se permettant de siffler un joueur comme Daniel Ljuboja… « Bienvenue chez les cons » disait Gervais Martel cette semaine ?

Coulibaly manque le cadre

Les Tangos se montrent de moins en moins entreprenant, Renouard, plutôt malheureux dans ses choix et visiblement à bout de souffle, est remplacé par Tibéri. S’il est rare que nous listions tous les remplacements dans nos debriefs, cette rencontre est pour l’instant si terne que ça nous permet de rester dans le match. Un homme l’est bien, c’est Ludovic Baal : il se crée à nouveau une belle occasion en déclenchant un bon mouvement qu’il conclut d’une frappe à ras du poteau. A la 71ème minute, Coulibaly fait fort : servi seul à 10 mètres du but déserté par Cappone, il frappe…sur le gardien, hors cadre ! La plus grosse occasion du match, totalement gâchée. Les lavallois se projettent encore par à coup vers l’avant et obtiennent des situations de frappe aux 20 mètres, mais Goncalves et Alla s’appliquent presque trop à cadrer, leurs tentatives manquant cruellement de puissance.

Cappone tient le point jusqu’au bout

Philippe Hinschberger sent qu’il y a la place pour faire un coup et sort son milieu Robic pour lancer Julien Toudic aux côtés de l’embêtant Bekamenga. Le public lensois s’ennuie, certes, est-ce une raison pour siffler Gbamin lors de son remplacement par Valdivia? S’il s’est montré très médiocre, c’est un gamin de 18 ans qui a une dizaine de matchs de Ligue 2 à son actif… Bref, Pierrick Valdivia apporte immédiatement quelque chose et Lens se procure deux énormes occasions à 5 minutes du terme, mais Cappone ne s’est pas échauffé tout le match pour rien ! Décisif, le gardien mayennais sur la frappe de Lalaina et la tête de Touzghar. Une victoire dans les dernières minutes serait cruelle pour des lavallois qui, s’ils n’ont pas montré grand chose, se sont hissés à la hauteur – peu élevée certes – de l’évènement. Ils se procurent même une belle situation à l’entrée des arrêts de jeu, mais Tibéri craque sa reprise de volée. Lens se procure une dernière opportunité par Lalaina à la 92ème, mais Cappone semble tellement facile que le match pourrait durer une heure de plus sans risque.

Les deux équipes se quittent donc sur un score nul et vierge, bilan, une heure d’ennui et une dernière demi-heure animée. Angers fait la belle opération en haut de tableau, ceux qui doutent toujours de Metz constateront que le club lorrain est encore leader avec 5 points d’avance sur le quatrième, Dijon, l’autre grand gagnant de la journée qui ne cesse de grimper. En bas de tableau, Laval perd une place malgré ce point, retrouvant toutefois quelques certitudes sur le plan défensif : ne reste qu’à faire fructifier ce bon point à domicile face à…Dijon, ce qui ne sera pas chose aisée !

Vos commentaires :

  1. perrigaud

    il faut pas rever tant que cette entraineur sera à la tete de l'equipe de LAVAL on va trembler jusqu'au dernier match de championnat pour eviter la descente.

    1 réponse

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