A 32 ans, Robert Maah vit peut-être la période la plus compliquée de sa carrière. L’attaquant a été licencié pour fautes graves officiellement mardi soir. Le joueur, contacté par nos confrères de L’Equipe, s’explique et ne comprend pas ses dirigeants. Il entend se défendre :
« En marge du match à Sochaux (8 septembre), j’ai été en retard de 35 minutes à la séance vidéo, je l’admets. C’est une erreur. Mais en aucun cas cela constitue une faute grave. C’est une ineptie totale. C’est la seule chose qu’on me reproche. Il faut être sérieux, même en ex-URSS, ils ne faisaient pas ça ! […] On ne m’a jamais traité comme ça. Et là, d’un coup, c’est faute grave. Mes proches, ma famille, je leur dis quoi ? Sincèrement ? Ca dégrade l’image de l’homme que je suis. »
Si Robert Maah entend aller jusqu’aux Prud’hommes pour « faire respecter ce que je suis », Olivier Miniconi, président du GFC Ajaccio, alerte sur le fait que la « version simpliste du joueur ne reflète pas la réalité du dossier », en précisant que son ex-avant-centre a « gravement perturbé l’organisation de notre club par son comportement irresponsable ».