Entraîneur de Sochaux la saison dernière, Olivier Guégan est désormais libre de trouver un nouveau challenge. Le technicien donne de ses nouvelles, livre pour ML2 son regard sur le début de saison de Ligue 2, et revient aussi sur le challenge vécu l’an dernier dans le Doubs, où les déboires extra-sportifs du club aujourd’hui relégué en N1 n’étaient alors pas encore connus…
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ML2 : Bonjour Olivier Guégan, vous êtes libre depuis le 17 mai dernier. Avez-vous été tenté de redémarrer un projet dès cet été ?
OG : J’en ai eu l’opportunité mais il fallait vraiment que le projet soit aligné avec mes envies.
ML2 : Vous avez des plans à court terme, ou souhaitez-vous vous laisser encore du temps ?
OG : Non. Il y a des choses qui peuvent se décanter et je ne suis pas fermée à l’idée de repartir dans un projet intéressant même si on sait qu’à cette période de l’année, les projets qui se présentent sont ceux de clubs qui sont dans la difficulté. Rien n’est arrêté, en tout cas, on va bien réfléchir.
ML2 : Pendant cette période de pause, avez-vous regardé la Ligue 2, ou d’autres compétitions ?
OG : Oui, bien sûr. Je suis basé à Angers donc ça me permet d’avoir dans le grand Ouest pas mal de club en Ligue 1, Ligue 2 et National. J’en ai profité pour aller voir beaucoup de matchs.Lundi soir, je suis allé voir Ajaccio-Bastia (2-0). Cette période d’inactivité me donne l’occasion d’aller voir des matchs. Même si beaucoup d’entre eux sont télévisés, c’est plus parlant au stade.
ML2 : Il y a des équipes qui vous ont intéressés particulièrement ?
OG : En Ligue 2, on remarque encore que c’est un championnat qui va être dur, long et sans hiérarchie bien définie. Tout le monde est en capacité de battre tout le monde. La régularité dans la performance fera la différence. C’est un championnat qui est toujours aussi attrayant avec une saison qui est moins complexe que celle de l’année dernière avec la période de la Coupe du monde et seulement deux montées. Avec le retour des barrages, ça va donner l’opportunité à des clubs d’être dans la bagarre un peu plus longtemps.
ML2 : On a eu Ajaccio en 2022, Le Havre en 2023, Grenoble qui démarre très bien : y a-t-il une prime à la solidité défensive dans ce championnat en particulier ?
OG : Oui, mais le chemin est encore très long. Ce qui est pris est pris. Grenoble n’a pris que deux buts en neuf matchs. Après, il faudra aussi être en capacité de faire la différence sur la partie offensive. Là-dessus, ils ont pêché sur les premiers matchs, moins sur les deux derniers. C’est un championnat qui est fait de dynamiques. Quand elle est positive, il faut savoir l’engranger et quand elle est négative, il faut savoir l’arrêter. Pour l’instant, tout n’est pas lisible car il y a des équipes qui avancent mais qui ne sont pas dans leur pic de forme. Je pense à Saint-Étienne. Je pense à Caen qui est parti fort mais qui coince un peu. Toutes les équipes ont des forces et la régularité fera la différence.
« Dès le premier jour, c’était une année particulière. On apprend toujours sur soi et sur beaucoup de choses »
ML2 : Votre Sochaux 2022-2023 a été très régulier pendant une trentaine de journée, avant de s’effondrer à partir du match de contre Pau (2-3). Avec le recul comment expliquer ce qui est arrivé à votre équipe ?
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