Joueur, jouer, risque, passion. Ces termes s’accordent, se complètent. Sans vilipender ces nombreuses intentions de « ne ramener au minimum un point », entendre de la bouche d’un coach professionnel, que « le foot est avant tout un jeu » rassure. Merci José Pasqualetti. D’ordinaire, technicien, défense et gardien goûtent amèrement aux scores extrêmes comme un beau succès 5-4. Eux jouissent plus sérieusement d’un petit 1-0. « Efficace dans les 2 surfaces. » Réaliste devant, solide derrière. Et au final, des classements anti-spectacle fleurissent : les buts encaissés, le nombre de clean sheet… En analysant ces tableaux, une conclusion ne se tire plus. La meilleure défense, c’est l’attaque. Des mentalités en voie de disparition. Elles continuent d’exister, mais se font aussi rares que précieuses.
A Nîmes, José Pasqualetti reste un passionné. « Des buts, on en prend et on en marque, je ne regarde pas le goal-average ! » Au bout de 2 journées de Ligue 2, les statistiques ne le font pas mentir. Parmi les 42 buts inscrits en Ligue 2, 9 l’ont été dans une rencontre nîmoise, soit plus d’une réalisation sur 5 (21,4%). 4 buts encaissés, 5 marqués, 2 parties jouées dans un excellent esprit. Des occasions, des portiers mis à contribution. Du foot dans toute sa splendeur. Et après 2 week-ends, un 5-4 en faveur des Crocos. Quand on vous dit que l’on aime ce score, ce foot, ces prises de risque. En un mot, cette philosophie.