Connu pour ses sorties médiatiques pleines de franchise, Jean-Pierre Scouarnec n’a pas déçu lundi. Le président de l’USL Dunkerque, reléguée de Ligue 2 en National en mai dernier, a annoncé sa démission su poste qu’il occupait depuis 2014. Le dirigeant regrette le flou dans lequel le club est plongé par l’intention de ses deux coactionnaires, Eddy Dobbelaere et Douglas Broucke, de vendre leurs parts (26% chacun) depuis plusieurs mois. Scouarnec, propriétaire de 28% du club, est de fait en minorité et dans l’expectative.
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« Le temps passe et il ne se passe rien. En tant que président, je n’ai pas d’information claire sur le choix des deux propositions (de rachat) que les deux coactionnaires ont entre leurs mains. j’ai sollicité un conseil d’administration avec mes deux coactionnaires ce (lundi) matin et je leur ai posé deux questions : avez-vous choisi et quand allez-vous l’annoncer ? La première réponse, ça a été : « Nous n’avons pas choisi.» En tant qu’ancien navigant, je ne vais pas me saborder tout seul. J’ai passé l’âge. Le club est aujourd’hui en danger, car il est pratiquement ingouvernable dans le sens où les salariés se posent des questions sur leur avenir, le staff sportif et médical également, les joueurs aussi. Pour pouvoir travailler sur le mercato hivernal, nous avons besoin de savoir qui est le patron et le plus rapidement possible. Comme on ne le saura pas, comme le choix n’a pas été fait, j’ai décidé de poser ma démission sur la table. Aujourd’hui, à la tête de l’USLD, il y a vacance du pouvoir puisque je ne suis plus président. Il faut que le club sache où il va. Et pas Jean-Pierre Scouarnec. Jean-Pierre Scouarnec on s’en fout. »
La Voix du Nord, qui rapporte ces propos, évoque une possible piste menant en Angleterre pour l’avenir du club.
© Photo USLD