Quelle qu’en soit l’issue, cette saison de l’AS Nancy-Lorraine restera dans les mémoires avec ces épisodes improbables. Samedi, lors de la troisième victoire de l’ASNL, obtenue contre Bastia (22e journée de Ligue 2), l’équipe lorraine était dirigée par un préparateur physique, Arnaud Lesserteur. Ce dernier, remplaçait Albert Cartier, le troisième entraîneur depuis le mois de juillet après Daniel Stendel et Benoît Pedretti. En l’absence de coach adjoint dans le staff, l’improbable intérimaire a livré ses impressions à l’Est Républicain.
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« C’est propre au monde du football, où il faut être capable de s’adapter en permanence, mais c’est aussi lié à cette crise sanitaire sans précédent qui oblige tout le monde à vivre des choses inattendues. Ce qu’à vécu le coach Albert Cartier samedi, c’est arrivé aussi à Vincent Hognon pour son premier match en tant que nouvel entraîneur de Grenoble », indique Arnaud Lesserteur. Officiellement préparateur physique du centre de formation, il précise : « C’est toujours mon rôle : Je veux dire par là que je continue de suivre de près ce qui se fait au centre de formation, je ne suis avec les pros que pour un intérim. Au départ, Benoît (Pedretti) a repris l’équipe, il m’a demandé de venir une semaine avec lui mais je suis resté trois mois finalement. J’ai accepté de continuer pour le club. On se serre tous les coudes et c’est normal, c’est comme ça qu’il y a une chance de se sauver […] Dans la vie, c’est important de ne passe prendre pour un autre. Je m’occupe de la préparation athlétique, je ne suis pas entraîneur. J’appartiens à un staff et à un groupe en mission. »
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