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Grenoble – Laurent Peyrelade après Angers (0-0) : « Depuis que je suis là, c’était de loin notre meilleur match »

Comme trop souvent cette saison, Grenoble a manqué de réalisme pour espérer faire basculer le cours de sa 32e journée de Ligue 2 face à Angers (0-0). Dominateurs en première période, les Isérois n’ont jamais réussi à convertir leurs opportunités mais grappillent tout de même un point qui leur permet de prendre sept longueurs d’avance sur la zone rouge. Après la rencontre, l’entraîneur grenoblois, Laurent Peyrelade, est revenu sur le match nul de son équipe en conférence de presse.

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« Il faut être capable de faire les six derniers matchs avec la même attitude, la même intensité, les mêmes intensions collectives. Ça ressemblait vraiment à quelque chose de bien. C’est vraiment un bon point (…) Il nous manque un petit peu de réussite en première mi-temps, mais ils ont des situations aussi et le match peut basculer des deux côtés (…) Tu joues le deuxième, toute la semaine on me rabâche qu’on est en chute libre, en difficulté (…) Moi ce qui s’est passé avant, j’ai envie qu’on se le sorte de la tête (…) On n’est pas récompensé à la hauteur de ce qu’on voudrait, mais moi ce qui m’intéresse, c’est qu’on soit capable de renouveler cette prestation à tous les matchs, quel que soit l’adversaire (…) On était un peu plus frileux en début de seconde période. Il fallait trouver ce juste équilibre, mais je pense qu’on peut faire mieux. On doit mieux servir nos attaquants, et eux doivent faire preuve d’un peu plus de justesse. »

(…)

« Les matchs s’enchaînent, je crois beaucoup à la fraîcheur et au dynamisme. Donc on va bien récupérer et avancer (…) Depuis que je suis là, c’était de loin notre meilleur match. On était concerné, concentré (…) Manuel Perez a fait ce qu’on attendait de lui, en terme de commandement, de placement de justesse. Le problème de Manu, ce n’est pas de faire un match, c’est de récupérer pour faire les suivants. Mais ce n’est pas parce que tu fais un bon match que tu es assuré de jouer les prochains. Il est récompensé de son état d’esprit, de qui il est (…) Je pense qu’Arial Mendy est capable de faire bien mieux. Je lui ai déjà dit que je ne le lâcherai pas pendant six matchs. Que quand tu viens du sixième sous-sol et que la porte s’ouvre, il faut savoir la saisir et être conscient d’où on était il y a un mois et demi. Les qualités du joueur sont là, il faut rester simple et sûr techniquement. C’est une exigence permanente. Je lui ai dit à la fin du match, il n’y a pas de secret. Quand un entraîneur parle avec un joueur, c’est qu’il l’aime bien. Il a fait un match solide, comme Diarra, Nestor ou Perez. On ne fait pas un match à deux, mais à 16. »

Photo by Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport

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