L’histoire est pour l’instant complètement folle, et magnifique du point de vue des supporters et de toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans le club de football de Dunkerque : alors qu’elle ne comptait que deux points de plus que Valenciennes à la mi-saison, l’équipe nordiste a drastiquement repris son destin en main avec une série de sept victoires et de trois matchs nuls sur la phase retour. Avec quelques personnages qui se démarquent dans cette saison de Ligue 2, comme le milieu offensif Enzo Bardeli. MaLigue2 s’est entretenu avec l’un des phénomènes du championnat qui, à 22 ans, commence à devenir une référence.
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Photo Daniel Derajinski/Icon Sport
MaLigue2 : Bonjour Enzo, comment avez-vous vécu cette trêve internationale ? Avez-vous pu profiter d’un repos bien mérité ou est-ce que vous avez été embêtés par l’interruption de cette formidable série ?
Enzo Bardeli : C’est vrai qu’on est sur une très belle dynamique, mais je ne pense pas que ce petit break va nous freiner. Au contraire, ça nous a fait du bien. On se dépense vraiment beaucoup pendant nos matchs, donc je pense que cette petite trêve ne peut que nous faire du bien.
ML2 : C’est donc une soupape de décompression avant le sprint final, qui va tout déterminer ?
EB : Oui, mentalement ce week-end « off » fait vraiment du bien. Après, il est compliqué de totalement se déconnecter du football. On sait que les dernières journées, ce sprint final comme vous dites, va être intense. Aucune équipe ne va lâcher, surtout pas nous. On continue toujours de penser au football et finalement, on a hâte de s’y remettre pour les neuf derniers matchs.
ML2 : On a suivi la conférence de presse de votre coach, qui met bien l’accent sur l’importance de ne pas vous reposer sur vos lauriers…
EB : Exactement ! On vient de faire quelque chose d’extraordinaire, et c’est vrai qu’on revient de tellement loin que même en ayant fait cette série magnifique, rien n’est fait. On n’est qu’à quatre points de la zone de relégation… Cette série nous a permis de rêver, de croire au maintien voire même de penser à finir un peu plus haut. Mais il ne faut surtout pas tout gâcher en pensant que c’est terminé, qu’on est déjà maintenus… Ça peut aller très vite, le foot, et on voit que beaucoup d’équipes sont encore dans la course.
« C’est aussi le travail de cette première partie de saison qui fait qu’on est là où on est aujourd’hui »
ML2 : À commencer par le FC Annecy, qui vient de gagner deux matchs avant de venir chez vous ! À ce stade, le classement ne veut plus rien dire selon vous ?
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