L’une des affiches du 8e tour de la Coupe de France oppose l’AC Ajaccio, 7e de Ligue 2, à l’US Orléans, actuel 11e du championnat de National 1 ! Une rencontre disputée sur la pelouse du Stade François-Coty, qui sera mise à rude épreuve pour la troisième fois consécutive en l’espace de quelques jours (après ACA-Angers et ACA-Laval). Avant de défier les Loirétains, Olivier Pantaloni reste très prudent malgré son statut de favori, surtout que l’USO a récemment joué un mauvais tour aux Corses dans cette compétition… Le technicien a pour souhait d’aller loin cette année en coupe et espère voir les supporters venir nombreux pour encourager ses joueurs.
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« En Coupe de France, il ne faut pas regarder le classement des équipes, le niveau auquel elles jouent… Ce sont des matchs très particuliers au cours desquels les équipes hiérarchiquement inférieures trouvent des ressources incroyables pour arriver à créer l’exploit ! Méfiance, oui, c’est vrai qu’on a dans notre souvenir cette élimination aux tirs au but face à Orléans il y a deux ans. C’était peut-être un autre contexte, aujourd’hui j’ai véritablement envie d’aller le plus loin possible dans cette compétition. Encore une fois, le match du début du mois de janvier sera très important pour la reprise et pour se remettre en route avant le premier match de championnat. »
« Les tirages précédents n’ont pas toujours été à notre avantage, que ce soit à l’époque de la Coupe de la Ligue ou en Coupe de France on a souvent été amenés à se déplacer. Ça ne nous a jamais vraiment souri. Il faut profiter de notre dynamique et, je l’espère, du public aussi parce que je sais qu’il y a une énorme demande de sa part pour cette coupe de France. Ça serait bien aussi qu’aujourd’hui, même contre un club de National, les gens montent au stade pour nous soutenir. C’est à 14h, c’est sans doute idéal pour les familles pour venir nous encourager. »
Les déceptions des précédentes éditions
« Je pense que l’ambiance générale à l’époque, nous a fait dire que la coupe de France n’était pas un objectif très important pour nous. On était très bien dans le championnat et on avait la crainte que ça puisse mettre un frein aux ambitions qu’on nourrissait à cette époque-là. Aujourd’hui, on est bien dans notre championnat, bien sûr que si on peut aller le plus loin possible et jouer quelque chose en fin de saison ça serait top, mais je pense qu’on a la possibilité humaine de pouvoir poursuivre notre dynamique en championnat sans avoir à composer une équipe de remplaçants. »
Photo ACA