Recruté cet été en provenance du Beerschot (Anvers) en deuxième division belge, Dante Rigo n’a pas tardé à devenir le métronome espéré du milieu de terrain de Grenoble. Pour preuve, il n’a pas manqué une seule minute de jeu lors des dix premières journées. Le nouvel élément indispensable du GF38 nous accordé un entretien, pendant la trêve internationale.
Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
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ML2 : Bonjour Dante, vous vous êtes directement imposé au GF38, c’est une adaptation rêvée pour vous ?
Dante Rigo : Oui, j’ai joué les 10 matchs en entier et l’adaptation se passe vraiment bien, et j’apprécie vraiment d’être à Grenoble.
ML2 : Connaissiez-vous un peu le club de Grenoble et la L2 avant de venir ?
DR : Je connaissais le nom mais vraiment le club, pas du tout. Pour le championnat, je connaissais un peu Bordeaux, Auxerre ou Saint-Étienne mais le reste du championnat pas vraiment.
ML2 : Y a-t-il des choses qui vous ont surprises dans ce nouveau championnat ?
DR : Le niveau de Ligue 2 est vraiment haut, bien sûr plus haut que le deuxième niveau de la Belgique (Challenger Pro League). Physiquement, techniquement et aussi tactiquement, c’est très élevé.
ML2 : Et y a-t-il des choses qui vous manquent par rapport au football belge ou néerlandais (Dante Rigo a été formé au PSV Eindhoven dès l’âge de 9 ans)
DR : (réfléchit)… Peut-être qu’aux Pays-Bas, tout se passe avec le ballon, ce n’est pas du tout physique. Tout est basé sur l’utilisation du ballon, les petites combinaisons. En France, c’est plus physique qu’aux Pays-Bas même si c’est quand même un bon niveau technique.
« Dès la première conversation, c’était bon pour moi »
ML2 : Qu’est-ce qui vous a convaincu de venir à Grenoble ?
DR: Mon agent m’a mis en contact avec Max Marty (directeur général du GF38) qui m’a appelé. Dès la première conversation, c’était bon pour moi. La Ligue 2 pour moi, c’est une vraie chance pour me montrer et passer un cap. Je pense que venir à Grenoble, c’est quelque chose de bon pour ma carrière
ML2 : Dans le milieu de terrain à trois du GF38, vous évoluez un peu plus bas (généralement associé à Benet et Sylvestre, voire Touray). Vous vous définiriez comme un meneur de jeu en retrait ?
DR : Je suis vraiment un numéro 6, juste devant la défense. C’est comme ça à Grenoble, on joue avec une pointe basse, la plupart des matchs. J’occupe cette place de pointe basse avec un numéro 8 et un numéro 10 devant moi. C’est un rôle important pour la construction au départ des actions.
ML2 : Vous jouiez plus haut au Beerschot (deux buts, deux passes décisives en 2022-2023) ?
DR : Au Beerschot, on jouait avec deux 6, c’est la principale différence mais je ne jouait pas vraiment plus haut qu’à Grenoble.
ML2 : Vu votre temps de jeu, l’entraîneur Vincent Hognon doit être content de vous. Est-ce qu’il vous demande de progresser sur certains aspects ?
DR : Non, pas vraiment sauf bien sûr les statistiques (ndlr, Dante Rigo n’a pas encore débloqué son compteur cette saison), les passes décisives, les buts. C’est quelques chose d’important à mon poste. C’est important pour moi mais aussi pour le coach et tout le club. C’est ce que je dois améliorer pour le moment.
ML2 : Parmi les 10 équipes que vous avez affronté, lesquelles vous ont impressionné, même si vous n’avez pas encore perdu ?
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