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Rodez – Buteur contre l’ASSE, Lucas Buadès livre son émotion et sa version des faits sur le match de Bordeaux de l’an dernier

C’est un symbole énorme pour Rodez. Le RAF a décroché sa première victoire de la saison contre l’ASSE (2-1) lors de la 2e journée de Ligue 2 au bout du temps additionnel ce samedi après-midi avec un but de… Lucas Buadès ! Au centre des débats en fin de saison dernière à Bordeaux après une agression d’un supporter, le piston droit a pris la parole pour la première fois au micro de beIN Sports. Il exprime sa grosse émotion sur ce come-back réussi, et livre sa version des faits sur les incidents du Matmut Atlantique lors de la J38.

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« Je n’ai pas pris la parole depuis Bordeaux. Aujourd’hui, c’est beaucoup d’émotion car j’ai eu des périodes compliquées cet été. J’ai travaillé physiquement et mentalement. J’ai mis plein de choses bout à bout pour revenir en forme. Je suis passé par des moments pas faciles, tout mon entourage également. C’est une grosse revanche sur tous les mauvais messages que j’ai pu recevoir. J’ai reçu d’innombrables menaces de mort, des lettres chez mes parents, j’ai vu mon père apeuré par la situation. Il n’a pas à s’inquiéter, je suis revenu en forme. Je suis resté cloitré pendant deux semaines au domicile familial. J’ai reçu 5000 menaces, des insultes etc. On est resté soudé pour pouvoir sortir de cette période sombre qui vient entacher le football. Je n’appréhende pas les matchs contre Annecy ou Bordeaux. Le football est une fête, on est là pour vivre de belles émotions. Je compte sur les clubs pour faire le nécessaire et qu’on ne puisse plus voir ce genre d’images sur le terrain de foot. Un tricheur ? Les gens peuvent penser ce qu’ils veulent mais je suis droit dans mes bottes, je suis honnête. Mes proches connaissent la personne que je suis. J’ai été choqué de l’événement à Bordeaux. Je célèbre mon but, je n’ai aucune intention de chambrer, je dédicace le but à mes proches comme d’habitude. Le supporter me coupe la respiration, je rouvre les yeux et je vois tout le monde autour de moi, j’étais choqué. J’ai vu ensuite trois spécialistes qui m’ont tous diagnostiqué ce qui a été dit dans la presse (commotion, ndlr). »

Photo by Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport

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