Championnat

Rodez – L’avocate de Lucas Buadès : « Mon client a été frappé, on essaie maintenant de faire dire aux images une autre réalité »

Dans le dossier Bordeaux-Rodez, énormément de monde a pris la parole depuis l’arrêt de ce match à la 22e minute lors de la 38e journée de Ligue 2. Mais finalement pas le principal intéressé, Lucas Buadès, qui n’a pas encore donné sa version des faits. Sur RMC Sport, son avocate maître Karine Shebabo, s’est exprimé pour défendre le joueur, agressé par un supporter des Girondins au moment de célébrer son but.

A lire aussi >> Ligue 2 – Bordeaux voulait rejouer le match contre Rodez à titre conservatoire, et réagit au communiqué de la LFP

A lire aussi >> Ligue 2 – Bordeaux-Rodez : pas de décision avant le 12 juin !

Un coup au larynx et une bombe agricole, selon l’avocate du joueur

« Il ne va pas très bien, pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il a été la victime d’une double infraction, alors que lui n’avait fait que marquer un but et le célébrer. Donc déjà il y a un problème de sécurité et de violence qui déborde sur l’enceinte du match. Et puis parce qu’on a après des réactions, un déversement de haine, énormément de menaces. Des menaces de mort, des menaces de violence sur lui et son entourage, mais également la remise en cause de ce qu’il a vécu. Il a eu un coup sur le larynx, c’est donc un traumatisme laryngé qui l’a fait tomber par terre. Il est tombé sur la tempe gauche et il y a eu une amnésie traumatique. Il est poussé au niveau du larynx, ça lui coupe la respiration et il tombe. A ce moment-là, il a un étourdissement. On ne sait pas s’il n’a pas perdu connaissance pendant une petite minute. En tout cas, il a eu une amnésie post-traumatique, c’est sûr. Et c’est à ce moment-là qu’a eu lieu la commotion, c’est la chute en fait. (…) Quand il est tombé par terre, il y a apparemment une bombe artisanale ou agricole qui est tombée à côté de lui. Donc il y a eu un deuxième traumatisme et c’est là qu’il a été décidé de l’évacuer vers les vestiaires. »

« On essaie maintenant de faire dire aux images une autre réalité »

« Mon client a été frappé, ça s’est évident. On essaie maintenant de faire dire aux images une autre réalité. Le PV de match parle bien d’une agression d’un joueur, d’une sécurité qui est menacée. Il n’y a pas de débat là-dessus. Ce que j’aurais aimé de la part du club recevant, c’est peut-être d’abord un coup de fil à mon client pour présenter ses excuses, savoir comment il va. J’aurais quand même apprécié. J’aurais trouvé que c’était fair-play, que c’était sport. »

Photo by Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *