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Annecy – Le repêchage, le défi à relever, le message aux présidents de Grenoble et Rodez… Sébastien Faraglia fait le point après la reprise

Le FC Annecy a vécu un été mouvementé et a été repêché sur le fil en remplaçant Sochaux à deux jours de la première journée de Ligue 2. Dans une conférence de presse de rentrée, le président Sébastien Faraglia s’est exprimé sur plusieurs sujets, et fait passer un message aux présidents de Rodez et Grenoble qui ont voté contre le repêchage du FCA en collège Ligue 2.

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Sur la réintégration en Ligue 2

« L’issue nous est favorable, c’est ce qu’on souhaitait depuis le 3 juin. Je suis soulagé, même si c’était à 48 heures. C’était les montagnes russes pendant deux mois. On a dû faire front face à tout un tas de complications. On retient qu’on est en Ligue 2, j’étais soulagé au coup de sifflet du début du match contre Guingamp (sourire). L’enjeu, c’est de rattraper le retard parce qu’il est considérable. On va faire en sorte d’être efficace pour être performant le plus rapidement possible. Est-ce que le défi est plus dur ? On le saura en fin de saison. C’est un défi de taille, une 2e saison de L2 n’est jamais simple et on la démarre dans contexte un peu plus lesté que les autres, c’est une évidence. On a eu l’habitude de relever des défis de taille ces dernières années. C’est une opportunité de plus de montrer que le FC Annecy mérite sa place en L2. On fera le bilan à la fin de la saison. »

Le repêchage après la relégation de Sochaux

« Ce qui arrive à Sochaux, c’est terrible. On ne va pas faire du triomphalisme sur des difficultés financières de Sochaux, on l’a connu ici aussi dans les années 90. Je leur souhaite de rebondir rapidement. Quand je dis qu’on a réussi notre combat, on n’a jamais changé de stratégie. Depuis le départ, on militait pour l’équité sportive qui avait fait l’unanimité. On voulait une L2 à 21 clubs, car le régalement permet de monter à 22 clubs. Ce n’est pas de notre fait si Sochaux a eu des difficultés. Mais si on n’avait pas fait tout cela, on aurait été enterré en N1 le 4 juin. Je me réjouis de l’issue, je me félicite du combat mené et maintenant il faut regarder devant. »

Une expérience à retenir, un tacle pour Rodez et Grenoble

« C’était un baptême médiatique costaud (sourire). On a pris une stratégie qui a surpris mais notre posture n’a pas changé d’un iota. J’ai appris qu’il y a beaucoup à faire pour être plus présent dans les médias etc. On a compris qu’on n’a pas que des amis et que la solidarité ambiante dans les réunions peut se retourner contre toi quand l’intérêt des uns et des autres prennent le dessus. Cela nous a permis de comprendre la position de certains clubs vis-à-vis d’Annecy. Ce n’est pas une déception parce qu’on n’est pas chez les Bisounours, mais quand on ne cesse de dire qu’Annecy ne peut être une victime collatérale de Bordeaux-Rodez, que le président du RAF est représentant de la L2 à la LFP et qu’il milite pour une L2 à 19 alors qu’on pourrait être repêchés… Je me dis soit ils ont perdu la mémoire, soit ils n’ont pas figure. La moindre des choses aurait été de voter une abstention (…). Malgré la persistance de certains clubs à vouloir nous plomber à 48h du premier match, on va montrer qu’on mérite cette place. Il faut que ce soit un atout, une énergie folle à courir un peu plus. Tout cette période là, je l’espère, va nous faire découvrir un sentiment d’appartenance qui a grandi auprès de notre public et nos partenaires. On sera partis avec du retard, mais on va finir à l’heure (…). On joue Grenoble et Rodez les 16 et 19 décembre ? On aura un vrai derby contre le GF38 (sourire). Rodez, ce sera un match parmi tant d’autres. Je préfère ma place que la leur à ces deux clubs et à leurs présidents. Je pense que les Grenoblois oublient quelque chose. Nos actionnaires principaux font partie de ceux qui ont sauvé le GF38 d’un dépôt de bilan il y a quelques années. Leur vote contre notre repêchage est donc surprenant, choquant, et pas très classe. Mais ça les regarde. Nous, on est focus sur notre saison, on n’a pas de comptes à régler. Il reste 18 clubs à accueillir, Guingamp a été très bien reçu et pourtant ils ont voté contre la L2 à 19 aussi. Par contre on a de la mémoire, on s’en rappellera. »

L’urgence du moment

« Le chantier est de taille. Il y a le dossier sportif, il faut finaliser notre groupe pour avoir l’équipe la plus compétitive et faire mieux que 45 points. Pour calibrer une équipe, il faut avoir l’œil sur le budget car on ne va pas dépenser l’argent qu’on n’a pas. L’urgence, c’est de valider le budget prévisionnel qu’on a présenté à la DNCG pour pouvoir compléter notre groupe. Sur la partie logistique etc, le dossier est colossal parce qu’on récupère le calendrier d’une équipe qui recevait trois fois en août. »

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