Championnat

Ligue 2 (1ère journée) – Trois penaltys arrêtés sur cinq : les gardiens démarrent très fort !

S’achevant sur un score très impressionnant de 3-0 en faveur de Pau ce lundi soir, la première journée de Ligue 2 a tenu toutes ses promesses ! Pourtant, l’histoire aurait pu être bien différente si Žan Vipotnik avait su marquer son penalty, accordé par M. Abed suite à un ceinturage de Barbet dans la surface, et permis à son équipe de revenir à 2-1. Malheureusement pour lui et les Girondins de Bordeaux, sur sa route se trouvait un homme en état de grâce, le nouveau venu Bingourou Kamara logiquement élu homme du match après avoir arrêté la tentative du numéro 9, comme un grand nombre de tirs dangereux avant elle.

À lire aussi >> Ligue 2 – Les affluences de la 1ère journée
À lire aussi >> Ligue 2 – Les Tops/Flops du multiplex de la 1ère journée

Deux jours avant, quatre penaltys avaient été sifflés pour les clubs de Ligue 2 et seulement deux d’entre eux ont été convertis ! Concernant les deux heureux buteurs, Alexy Bosetti (Annecy) a su prendre Enzo Basilio à contrepied tandis que Rayan Ghrieb (Dunkerque) a vu Doğan Alemdar plonger du bon côté mais ne pas avoir la main assez ferme pour sortir sa tentative. Mais ni Gaëtan Charbonnier, deuxième meilleur buteur de Ligue 2 en activité, ni Fahd El Khoumisti, auteur de saisons très impressionnantes en National, n’ont su transformer le leur. En sauvant ces penaltys, Brice Maubleu (Grenoble) et Johny Placide (Bastia) gardent un clean-sheet et rapportent de précieux points à leurs équipes, reprenant sur leur lancée de la saison dernière et justifiant plus que jamais leur statut de titulaire.

Trois penaltys arrêtés sur cinq, voilà une donnée intéressante ! Cette première journée est-elle annonciatrice d’une tendance pour autant ? Rien ne semble l’indiquer, étant donné que ce week-end de Ligue 2 relève plus de l’anomalie statistique que de la nouvelle norme (habituellement, entre 75 et 80% des penaltys tirés par des footballeurs professionnels sont marqués, d’après La Gazzetta). L’échantillon est juste trop faible et les gardiens étaient trop en forme, ou les tireurs trop peu inspirés sur cette J1, nous donnant droit à des montagnes russes émotionnelles. Mais ces exploits méritent tout de même d’être soulignés, et les arrêts d’être étudiés : les trois penaltys stoppés ont été frappés à mi-hauteur, sur un côté de la cage mais pas au ras du poteau. Soit dans la zone où les gardiens sont le plus susceptibles de plonger…

Photos Philippe Lecoeur et Emma Da Silva/Icon Sport.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *