11e de Ligue 2 avec 50 points la saison passée, Quevilly – Rouen Métropole sort de son meilleur exercice en championnat de son histoire dans le monde professionnel. Sur ces bases encourageantes, Olivier Echouafni entame sa deuxième saison sur le banc de touche du club normand. L’entraîneur confie ses impressions sur la saison à venir pour ML2.
Photo ©Philippe Le Brech/Icon Sport
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MaLigue2 : Bonjour M. Echouafni, QRM sort de la plus belle saison de son histoire en Ligue 2, est-ce que cette deuxième intersaison a été plus facile pour vous ?
Olivier Echouafni : Ça a été plus facile sur un point de vue. À partir du moment où on a obtenu nos points pour le maintien, on a eu le privilège de pouvoir anticiper notre recrutement, ce qui n’avait pas été le cas la saison d’avant puisque QRM avait joué les barrages. Du coup, on a eu trois ou quatre semaines avant pour pouvoir se pencher sur la saison suivante.
ML2 : Vous dites régulièrement qu’il y a tout à construire à QRM, Qu’est-ce qui a changé en un an pour pérenniser les progrès faits la saison dernière ?
OE : Il y a encore beaucoup de choses à mettre en place. Le club progresse. Le président (Michel Mallet), le directeur général (Arnaud Saint-André) essaient de nous aider au quotidien. Ce n’est pas tout le temps facile. Il y a de la concurrence à Rouen sur tous les sports collectifs. Malgré tout, on essaie de tirer notre épingle du jeu et de rester dans le monde professionnel. Pour ça, il faut qu’on ait les structures qui arrivent rapidement.
ML2 : Vous pensez notamment au stade…
OE : Oui, je pense au stade. Une métropole comme Rouen doit se doter d’un nouveau stade. On ne peut plus partager le foot et le rugby, ce n’est pas possible de nos jours, au vu du nombre de matchs qu’il peut y avoir et au vu de la modernité de l’ensemble des stades. Aujourd’hui, il faut passer à autre chose. Le rugby doit se doter d’un stade, le foot doit se doter d’un stade.
ML2 : L’objectif atteint de l’an passé était de faire mieux que jouer le maintien. Vu le niveau annoncé de cette Ligue 2, est-ce que ce ne sera pas plus dur d’en faire autant cette année ?
OE : Je vous arrête tout de suite. Il n’y a pas à se poser la question. Aujourd’hui, il faut à nouveau reconstruire. Pourquoi ? Parce qu’il y a eu à nouveau 14 départs et qu’on vient à ce jour de recruter dix joueurs. On a perdu quasiment 50% de notre équipe de départ, toute notre ligne d’attaque. Tout est posé, il faut repartir de l’avant. On a eu l’avantage de pouvoir recruter plutôt rapidement mais maintenant, on n’a qu’une seule ambition : c’est le maintien. Il n’y a pas d’autres choses à envisager que ça. Le travail, l’humilité même si on a réussi plutôt une bonne saison l’année dernière mais cette année ce sera encore bien plus difficile.
ML2 : Le revers de la médaille de votre saison dernière, c’est que vos joueurs les plus performants ont été remarqués et sont partis chez des concurrents : Louis Mafouta, Nicolas Lemaître, Syam Ben Youssef, ces départs étaient-ils prévus ou subis ?
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