L’USL Dunkerque a franchi une étape cruciale ces derniers jours, avec la validation de son budget par la Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG) et surtout du rachat du club (par le groupe turc Yildirim). Le club nordiste, qui retrouvera la Ligue 2 en 2023-2024, s’attend à un défi très relevé, par la voix de son président Edwin Pindi, interrogé par La Voix du Nord.
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« Pas d’encadrement de masse salariale, pas d’encadrements des indemnités de mutations. C’est un signal fort. On devrait pouvoir permettre à l’équipe qui nous a fait monter sportivement d’assurer l’avenir sur le plan infrastructures et financier. Sachant qu’on arrive dans une Ligue 2… J’espère que les gens sont prêts. Elle était déjà difficile il y a deux ans, mais là… La Ligue 2 va être très compliquée. Nous on veut profiter de notre dynamique pour essayer de renforcer cette équipe avec 4-5 éléments importants, d’impact, avec plus d’expérience. Le niveau n’est pas le même. »
Sur le rachat du club : « Qui aurait cru, il y a treize ans, qu’on serait en L2, sous pavillon turc ? Il faut le prendre comme une fierté : le Dunkerque que tu es devenu peut attirer un investisseur qui veut accompagner le projet. Un investisseur qui a des moyens, effectivement, mais qui ne va pas faire n’importe quoi. Ils sont actionnaires chez CMA CGM (armateur, partenaire historique du Grand Port maritime de Dunkerque), ce n’est pas neutre non plus. »
Crédit photo ©USL Dunkerque
