Pour la troisième année d’affilée, le club de Bordeaux va devoir présenter de très solides garanties à la DNCG pour pouvoir poursuivre dans le même championnat et sans sanction. En très grand déficit structurel malgré le plan social et la masse salariale allégée par rapport aux saisons en Ligue 1, les Girondins ont un budget trop élevé, bien au-delà de ce que leurs recettes peuvent leur permettre. Le club au scapulaire devra certainement trouver des accords pour vendre certains joueurs très prometteurs ou attendre d’un actionnaire (du président ou d’un propriétaire minoritaire) un apport en capital pour un total de plus de 20 millions d’euros afin de passer sans encombre devant l’instance.
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Et pendant deux années, Bordeaux a dû repousser les paiements de son loyer pour le stade Matmut Atlantique, estimé à 5 millions d’euros par saison. Cela correspond donc à 10M€ (qui peuvent être échelonnés sur plusieurs années) à rembourser à la Métropole qui a déjà fait beaucoup d’effort pour son club, sans compter le loyer pour la saison 2023-2024. Outre ces dettes-ci, la question de la plaine du Haillan, pour laquelle les Girondins ne payent que 25 000 euros par an actuellement. Une goutte d’eau pour un centre d’entraînements comptant neuf terrains, d’une superficie de 28 hectares sans parler du célèbre château. D’après Sud-Ouest, ce loyer pourrait être réévalué à la hausse : vers les 250 000€ l’année, qui correspondraient plus au réel prix de ces infrastructures impressionnantes pour un club de Ligue 2. Cette multiplication par dix du prix du loyer n’est pas entérinée mais serait une épine de plus dans le pied de Gérard Lopez avant son passage devant le gendarme financier.
Source : sudouest.fr
Photo Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport
