Championnat

Ligue 1 (J34) – Un Nantes – Strasbourg capital, l’ESTAC et Ajaccio à un pas de la descente

La 34e journée de Ligue 1 s’annonce dramatique, une petite semaine après la relégation  de fait de l’Angers SCO. Six équipes se battent pour ne pas monter dans une charrette qui compte encore trois places disponibles.

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Nantes – Strasbourg, affiche brûlante

Ça chauffe à Nantes ! Les Canaris (17e) sont tombés dans la zone rouge il y a quelques jours, après une nouvelle défaite, chez un concurrent direct, Brest (0-2). À l’image du gardien Alban Lafont, coupable sur l’ouverture du score finistérienne, le FCN s’est montré fébrile, toujours traumatisé par une finale de Coupe de France aux allures de naufrage contre Toulouse (1-5). Les hommes d’Antoine Kombouaré n’ont plus gagné en Ligue 1 depuis le 12 février. Quelque chose s’est cassé depuis l’élimination de Ligue Europa contre la Juventus et la machine ne veut pas redémarrer. En termes assez froids avec le président Waldemar Kita, l’entraîneur devrait terminer la saison, faute d’autres solutions à cinq journées de la fin. Les Canaris n’ont pas le droit de laisser filer le dernier non-relégable, Strasbourg, qui se présente au Stade Louis-Fonteneau dimanche après-midi.

Troyes face à une montagne vacillante

Les supporters de l’ESTAC présents au Stade de l’Aube en 2016 souffrent peut-être d’un léger trouble du stress post-traumatique à l’idée de voir le Paris Saint-Germain revenir en visiteur dans le sprint final. À l’époque, le leader était venu décrocher son titre en terre champenoise en faisant sauter le bouchon troyen (9-0) sous la direction d’un Zlatan Ibrahimovic impitoyable, auteur d’un quadruplé. Cette année, le PSG vient encore en leader, chez un ESTAC 18e et fâché avec ses supporters. L’écart entre les deux clubs semble encore gigantesque… Mais le PSG de 2023 n’a rien à voir avec le rouleau-compresseur de 2016. Sans Messi, mis à pied pour un entraînement séché, toujours sans Neymar, ni Nuno Mendes (blessés), ni  Achraf Hakimi (suspendu) et avec une identité de jeu difficilement lisible, le leader inquiète. La défaite contre Lorient (1-3) avait des airs de naufrage collectif pour l’équipe de Christophe Galtier.

Évidemment, la situation troyenne n’est pas plus enviable. Selon les résultats des autres équipes, une défaite pourrait être synonyme de relégation. Entre ces deux équipes, cela risque de ressembler à la « Nuit de la Déprime », un concept cher à un célèbre Troyen, Raphaël Mizrahi.

Ajaccio contre les lendemains de fête

Il y a à peine moins d’un an, Ajaccio fêtait sa montée en Ligue 1 en battant le champion de L2, Toulouse à François-Coty. Les deux promus ont connu des fortunes bien diverses avant de se retrouver au même endroit pour la 34e journée de championnat. Pratiquement sauvé, le TFC a remporté la Coupe de France samedi dernier alors que le club corse (19e) est en plein marasme, avec un seul point pris lors des huit dernières journées. Malgré une défaite contre Lens (0-1) en milieu de semaine, les Violets ont livré une prestation sérieuse et n’ont pas l’intention de lâcher la fin de saison, ni de fausser le championnat. Comme Troyes, l’ACA compte 22 points et sera relégué si un vainqueur émerge de Strasbourg – Nantes et qu’Auxerre s’impose contre Clermont.

Auxerre reçoit le tube du printemps

Une chance pour Troyes et Ajaccio, Auxerre aura loin d’avoir partie gagnée à domicile contre Clermont, contre l’équipe la plus performante du championnat depuis le retour de la dernière trêve internationale. Cinq matchs, cinq victoires : on n’arrête plus Pascal Gastien et son équipe. Sorti, il y a peu de la zone rouge, l’AJA a ralenti ces quinze derniers jours, confrontée aux grosses écuries du championnat (nul contre Lille, défaite à Marseille). Le match aller avait été douloureux pour les Bourguignons. C’est lors de cette rencontre, perdue 1-2 en octobre que Jean-Marc Furlan avait eu un geste malheureux qui aura abouti à son limogeage.

Brest, encore un effort !

Six journées d’invincibilité : la mission maintien d’Eric Roy semble en voie d’aboutir avec le Stade Brestois. Les Finistériens (14e) n’ont tout de même que trois points d’avance sur la zone rouge avant de se déplacer à Lorient. Le duel breton au Stade Yves-Allainmat devrait se disputer à guichets fermés, avec bagad en bord de pelouse et un « tifo particulier » annoncé par les Merlus Ultra juste avant le coup d’envoi. L’ambiance de ce match sera la plus chaude du multiplex de dimanche à 15 heures.

Crédit photo FEP Panoramic / Imago.

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