Un gros « ouf » de soulagement a été entendu à Gaston-Gérard, après la victoire de Dijon sur Rodez lors de la 30e journée de Ligue 2 : le DFCO n’est pas encore mort ! Remotivé par l’arrivée de Pascal Dupraz, en mission commando pour remonter sept points, le groupe bourguignon n’a plus que quatre unités de retard et peut à nouveau envisager l’avenir d’une manière un petit peu plus optimiste. Comme son ancien capitaine Daniel Congré, qui s’est exprimé dans le podcast de RMC sur cette victoire relativement méritée.
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« Oui, on peut dire qu’elle est méritée. On a fait preuve de maîtrise, on peut dire qu’on a été bien aidés par notre public qui malgré la situation ne nous lâche pas. On ouvre le score assez logiquement, même s’il y a eu une situation chaude pour eux en première mi-temps, on en a eu quelques unes aussi. On a eu le mérite de se créer pas mal d’occasions avec beaucoup d’envie, d’entrain. C’était un match en tous points positif. Il y a eu un électrochoc, comme on a eu l’habitude de dire. C’est vrai qu’on a vécu une semaine assez compliquée, pour ne pas dire très compliquée. Avec le départ d’un coach (Omar Daf) qui nous avait apporté beaucoup de choses. Et aussi l’arrivée de Pascal Dupraz, qui est arrivé avec beaucoup d’idées, des idées de renouveau. Les têtes ont été rafraîchies, quand il y a un nouveau discours, forcément l’implication change un petit peu. C’est malheureux à dire. On a vu que ça a payé ce week-end. A nous de continuer comme ça, le maintien est encore loin mais on avait 7 points de retard, on n’en a plus que 4. A nous de faire le travail pour combler ce retard. Nous on y croit, on travaille pour. »
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« (Le coach) nous a réuni, on est cinq à pouvoir porter le brassard. Zargo Touré est le capitaine numéro 1 et on est quatre « vice-capitaines ». Il fallait qu’il en nomme un, il l’a choisi et nous l’a expliqué. C’est très bien d’ailleurs, on gagne comme ça donc je n’ai aucun souci avec ça ! Tant qu’on arrive à atteindre l’objectif du club, de se maintenir, c’est le principal […]. Il y a eu une trêve au mois de mars et à ce moment-là, quand le président à renouvelé sa confiance envers le staff, on s’est dit qu’on allait terminer avec celui-là, se bouger, se secouer. Et là, après Caen, je pense que le scénario n’a pas aidé. Le fait qu’on mène 1-0 (et qu’on perde 2-1)… On attendait toujours d’être menés avant de jouer. C’est ce qui a provoqué ce changement de staff. On a été très touchés par ce changement en tout cas, maintenant les choses sont derrières nous. A nous d’avancer avec le nouveau staff, avec lequel on travaille bien. »
Source : Ligue 2 BKT, le débrief (podcast RMC).
Photo Vincent Poyer/Icon Sport
