Championnat

Pascal Dupraz après sa première victoire avec Dijon : « La devise, c’est « plus jamais seul » »

Voilà un succès qui se pourrait bien être fondateur pour la fin de la saison de Dijon, vainqueur d’une équipe de Rodez en grande forme sur le score d’un but à zéro. Courte victoire mais extrêmement importante, puisqu’elle permet aux hommes de Pascal Dupraz, nommé entraîneur seulement lundi dernier, de reprendre trois points à tous ses concurrents directs qui jouaient lors du multiplex de la 30e journée de Ligue 2, puisqu’ils ont tous perdu. L’espoir d’un maintien est-il alors permis pour le DFCO ? Son nouveau coach semble y croire dur comme fer.

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« Ce soir, on a fait coup double parce qu’on prend des points alors que les adversaires n’en ont pas marqué. Si jamais on arrive à les rattraper, on aura un autre challenge : les distancer […]. C’était important de valider la bonne semaine d’entraînement, les garçons ont été extrêmement courageux. Quelques fois dominateurs, une domination stérile, certes. Et puis opiniâtres. Les résultats se débloquent en général en fin de match. Sur celui-ci, le regret c’est de concéder trop de coups de pied arrêtés par excès d’engagement ou manque de discernement sur les phases défensives. Mais j’ai vu un très bon arbitrage, c’est souvent le cas en France. Les arbitres et leurs assistants ont réalisé d’énormes progrès et je pense que c’est certainement l’arbitrage le plus cohérent d’Europe. J’observe beaucoup de matchs étrangers et ils ne sont souvent pas aussi cohérents qu’en Ligue 2. »

« Jouer contre Dijon ce soir, ce n’était pas une synécure ! Il n’y avait pas beaucoup d’espace, mais il faut que ça devienne encore plus difficile. J’ai fort à faire avec cette équipe et je veux m’attacher à ce qu’il soit très, très solide […]. L’entame était bonne, j’ai trouvé qu’on aurait pu convertir les situations qu’on a eues. Nous nous sommes un peu précipité par moments, mais nous avons été positifs […]. Il n’y a rien de pire que de me rendre compte que ce sont les défenseurs centraux qui touchent le plus le ballon. On est là pour prendre des risques, on veut bien ressortir le ballon mais là c’était parfois précipité. Ils (les joueurs) sont jeunes, plus jeunes que nous. Ils sont quelques fois bousculés parce qu’ils manquent de confiance. C’est difficile de la retrouver, ça ne se réalise que par l’expertise. Il faut qu’on réathlétise notre équipe pour obtenir ce que l’on veut, c’est à dire beaucoup d’appels dans la profondeur. Même si on a eu un trou à partir de la 25e, la première mi-temps n’était pas  ça, Loum Tchaouna a été juste, exceptionnel dans la qualité de ses courses, la débauche de son énergie. »

« Je n’ai pas de mérite, mais depuis que je suis là, je dis à Micka qu’il ne doit pas de faire de soucis. C’est le capitaine de nos marqueurs de buts, et j’ai 5 capitaines dans l’équipe. Mickaël Le Bihan est exemplaire, comme tous ses coéquipiers. Il n’était pas seul. La devise, c’est « plus jamais seul ». »

Photo Vincent Poyer/Icon Sport

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