Même s’il n’est arrivé qu’en novembre, Patrick Kisnorbo fait partie des coachs de Ligue 1 les plus en danger du moment ! Avec un terrible bilan d’une victoire et deux matchs nuls pour déjà huit défaites, l’entraîneur arrivé de Melbourne à l’automne a vu son équipe chuter jusqu’à la 19e place du classement. Troyes est au bord du gouffre et pour relever la tête, le technicien met l’accent sur une mentalité de vainqueur qui met du temps à se manifester dans son groupe mais qui pourrait sauver l’équipe.
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« Je pense qu’il faut comprendre qu’une bonne mentalité ne peut pas être enseignée. Elle peut être montrée en revanche. Donc on fait beaucoup d’analyse vidéo, beaucoup de travail en tête à tête pour montrer aux joueurs qu’ils en sont capable. Mais cela a besoin d’être plus régulier. Pour développer cette mentalité, cela prend du temps, mais c’est quelque chose que j’ai toujours demandé (à mes joueurs), une chose à laquelle ils vont devoir s’y habituer pour pouvoir être compétitifs et s’améliorer. »
https://youtu.be/sRPrwlNK-kU
Les journalistes, interpellés par le discours de l’Australien, ont ensuite posé une question sur le niveau technique et la trop légère progression des joueurs depuis son arrivée : « L’aspect technique est lié à la qualité d’un joueur. Cela n’a pas de rapport avec l’entraînement (collectif). Il faut avoir les deux (technique ET mentalité irréprochable) car quand on s’entraîne, on ne peut pas se concentrer sur une seule chose. Il faut tout travailler. Si un joueur fait de mauvais contrôles, ce n’est pas à cause de l’intensité – car dans un match, il y aura de l’intensité. C’est important d’être capable de gérer cette intensité, et ce même dans la vie quotidienne. La technique n’est pas travaillée à l’entraînement (collectif), c’est quelque chose d’individuel. Et on fait beaucoup de choses pour aider les joueurs à s’améliorer sur ce point. »
Photo Michel Luccioni/Icon Sport
