Coupe de France

Metz – László Bölöni revient sur le départ d’Anthony Musaba : « D’une certaine manière, notre travail n’était pas respecté »

De retour aux affaires, le FC Metz est de nouveau en forme ! Les Grenats sont en effet sur une série de six matchs sans défaite, toutes compétitions confondues. Pour les 32e de finale de la Coupe de France, il manquera toujours Marc-Aurèle Caillard et Kévin Ndoram, tous les deux blessé, alors que Danley Jean Jacques sera suspendu pour cette rencontre face à Lyon. Oukidja a dû être ménagé à l’entraînement mais devrait bien pouvoir tenir sa place samedi d’après László Bölöni. L’entraîneur a abordé la prochaine rencontre face à Lyon en conférence de presse.

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« Je ne vous dit pas comment je vais faire, si on va jouer à cinq derrière ou à deux devant ! Je n’aime pas faire de différence, que l’on se prépare contre Grenoble ou contre Lyon ! Grenoble, c’est plus important que Lyon. Bien sûr que les joueurs vont être motivés, mais je me concentre sur le fait de mettre plus de précision, pas plus de pression. Je ne veux pas ne mettre sur le dos de mes joueurs, parce que ça ne sert à rien. Ils savent ce qu’ils doivent faire. Je prépare l’équipe pour moi, pour nous, pour vous les spectateurs. Qu’il y ait des petits ajustements à faire, parce qu’un joueur adverse est plus rapide que d’habitude… on avertit nos joueurs sur les petits détails. Mais le chemin que l’on a choisi dans les premiers matchs de préparation, c’est celui qu’on essaye de bâtir. La perfection n’existe pas, à Metz non plus ! On travaille pour s’améliorer en permanence. »

László Bölöni a également répondu à une question sur le cas Musaba, qui est parti hier en mettant prématurément fin à son prêt à Metz. Le journaliste estime que ce n’est pas une bonne nouvelle, ce à quoi il répond : « Au début, je croyais que non, mais maintenant si […]. En arrivant, il dit que le football c’est un amusement, puis il décide de s’en aller parce qu’ici il ne peut pas s’amuser… Alors on était déçus. D’une certaine manière, notre travail n’était pas respecté. Et ce n’est pas que le travail. Lui, il est allé tellement loin que le retour était impossible. Maintenant, on lui souhaite beaucoup de succès, sans ironie, parce que c’est un bon garçon. Je lui souhaite bonne chance. »

Photo Franco Arland/Icon Sport

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