Championnat

Ligue 2 – Les Tops et les Flops de la 17e journée

La Ligue 2 a clos le chapitre 2022 vendredi soir à l’occasion de sa 17e journée. Bordeaux a profité d’une confrontation directe pour reprendre la deuxième place à Sochaux et retrouver une place de potentiel futur promu. En fond de tableau, on se réveille : aucun des quatre relégables ne s’est incliné. Voici les Tops et les Flops de la rédaction de ML2.

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Les Tops

L’étincelle Davitashvili

Auteur du deuxième but bordelais contre Sochaux (2-1) Zuriko Davitashvili a été un des hommes de la soirée au Matmut Atlantique vendredi. L’ailier géorgien  a fait tourner la tête  de Julien Faussurier à de nombreuses reprises et notamment au moment de sa réalisation. À chaque fois qu’il a accéléré, il a créé du danger. Ne manque pour l’instant qu’un peu plus de constance pour devenir un des meilleurs éléments offensifs du championnat.

Le RAF enfin chez lui

Il a fallu attendre la fin des travaux au Stade Paul-Lignon pour que Rodez ne décroche enfin sa première victoire à domicile de la saison. Devant plus de 3000 spectateurs, les Aveyronnais ont obtenu un précieux succès contre Dijon (2-1) grâce à deux coups de tête de Clément Deprés. Les hommes de Didier Santini reviennent à hauteur du dernier non relégable (toujours Dijon) et ont doublé en une soirée leur capital de points pris sur leur terrain : un virage bien négocié pour relancer la course au maintien.

Une lueur d’espoir pour les Verts ?

Un penalty concédé dans le premier quart d’heure, suivi quasi immédiatement  de la sortie sur blessure de Briançon : après une entame pareille, on a vu plus d’une fois l’AS Saint-Étienne s’effondrer psychologiquement cette saison et s’enfoncer au tableau d’affichage. Pas cette fois. Contre Caen (1-1), les Verts sont restés dans le match et ont eu les ressources mentales pour arracher l’égalisation grâce au nouveau venu, Gaëtan Charbonnier. Même le gardien de but Boubacar Fall, quatrième dans la hiérarchie au mois d’août, a bien tenu la cage pour sa première. Les Stéphanois n’ont pas lâché dans les têtes même si, d’un point de vue purement technique, encore trop d’erreurs les pénalisent. Le mercato est censé combler les lacunes, notamment défensives, de cette équipe. Il reste néanmoins du travail, avec 12 points en 17 matchs, l’ASSE affiche le même bilan que Nancy au même stade de la saison 2021-2022.

Les Flops

Portes ouvertes à Laval

Erreur de marquage, intervention ratée du jeune Da Dongo devant Papiss Cissé, Alexis Sauvage qui ne bouche pas l’angle au premier poteau sur le dernier but amiénois : le Stade Lavallois a une nouvelle fois accumulé les erreurs défensives et les cadeaux pour s’incliner à domicile (0-3). Les Tango sont retombés dans leurs pires travers du début de saison en encaissant des buts par wagons au stade Francis-Le Basser. Laval possède la pire défense à domicile avec 15 buts encaissés en neuf matchs. Olivier Frapolli, l’entraîneur a pointé du doigt après le match les trop nombreuses absences au sein de son effectif.

Guingamp passe à côté de son match

Face à une équipe de Quevilly-Rouen invaincue à l’extérieur depuis le début du mois d’octobre, Guingamp n’a pu qu’allonger la liste des victimes de l’équipe normande au bout d’une prestation ratée (0-2). Stéphane Dumont a trouvé son équipe méconnaissable tant elle était inoffensive. Depuis le début de l’automne, l’EAG ne parvient pas à relancer la machine et glisse à la 12e place du championnat. Si l’entraîneur ne veut plus voir de tels matchs à Roudourou, c’est pourtant devenu une habitude : l’EAG ne gagne plus à la maison depuis le 17 septembre (2-1 face à Saint-Étienne).

Maudits gazons

Deux rencontres se sont terminées sans le moindre but marqué vendredi : Annecy-Nîmes et un choc pourtant prometteur entre le Paris FC et Le Havre, leader de Ligue 2. Point commun de ces deux matchs : ils se sont disputés sur des pelouses dans un état catastrophique qui ont bien mal digéré les fortes averses de ces deniers jours. Néanmoins, pour le FC Annecy comme pour le Paris FC, ces problèmes ne sont pas nés de la dernière pluie. Depuis de nombreux mois, les deux clubs tentent de faire valoir leurs intérêts auprès des pouvoirs publics locaux : que ce soit à tort ou à raison, ils n’ont pas été entendus. L’épisode de sécheresse de cet été avait déjà bien fragilisé les aires de jeu.

Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport

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