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Nîmes – Nicolas Usaï : « Je suis dans la résilience, avec l’envie de faire tourner les choses »

Alors que les temps sont difficiles à Nîmes avec la 19e place au classement, la réception d’Amiens ce samedi (19h) dans le cadre de la 12e journée de Ligue 2 devient très importante pour essayer de casser la série négative de six matchs sans victoire. Avant cette rencontre, l’entraîneur Nicolas Usaï s’est exprimé en conférence de presse, et a évoqué sa situation personnelle.

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« Je suis dans la résilience. Avec l’envie de faire tourner les choses, de sortir de cette spirale négative. Bien entendu, je connais ma position en tant qu’entraîneur. Je suis déterminé, focalisé sur le match et les joueurs amenés à jouer. Quel que soit l’adversaire, ce sera à nous de mettre les ingrédients pour s’en sortir. Il y a un décalage entre ce que je vois à l’entraînement et ce qu’on fait en match. Au-delà de la tactique, il faut savoir gérer les émotions sur le plan mental. Il ne faut pas se cacher, pas être anxieux. On joue au football, on est conscients des responsabilités qui nous incombent. Les joueurs doivent être relâchés, et on doit progresser dans l’utilisation du ballon. Il est possible qu’on change d’organisation, on a eu la réflexion toute la semaine. On cherche des solutions par rapport aux joueurs en forme, ceux qui sont présents. Les débats autour de l’équipe et de moi je les connais, je ne me parasite pas avec. Il faut rester serein par rapport à la situation, ne pas être anxieux. On n’est pas débiles, on sait qu’on veut sortir de cette situation. J’avais un compte sur les réseaux sociaux, le premier message que j’ai lu après Sochaux c’était « Tu parles comme un livre, bouge-toi le cul ». Donc j’ai tout arrêté. Les réseaux sociaux ne font pas partie de mon quotidien, je m’en tamponne et je n’ai pas de temps à perdre. La rencontre avec mon président ? Aujourd’hui, je suis entraîneur du Nîmes Olympique. Les 4 entraîneurs virés en L1 ne savaient pas ce qu’ils les attendaient avant les matchs du week-end. En tout cas, je n’échangerai ma place contre rien au monde. On ne m’a pas fixé d’ultimatum. »

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