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Metz – László Bölöni : « La pression est une chose qu’il faut être capable d’utiliser »

Le FC Metz reçoit Sochaux ce week-end avec pour objectif de redémarrer après un revers à Bordeaux. Christophe Delmotte, l’entraîneur adjoint, le disait après cette désillusion : il ne faut pas passer au delà des 9 points d’écart (l’écart actuel entre le club mosellan et les deux premières équipes de Ligue 2) pour conserver un espoir de montée en fin de saison. Après une séance d’entraînement plus longue que prévu, László Bölöni est venu se présenter en conférence de presse et a parlé du cas de Maziz, blessé, et de ceux d’Ibrahima Niane et de Mikautadze, qui sont incertains pour cette prochaine rencontre.

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« On ne peut pas être seulement 11 joueurs. A un moment, quand les suspendus et les blessés sont sortis de notre collectif, on a été un petit peu justes. Tous les retours sont les bienvenus […]. On lutte pour avoir tout notre effectif en place. Je me sens responsable pour Maziz, parce qu’il a eu un problème musculaire. Tous les autres, ce sont des accidents et des suspensions. »

« Je crois que la première chose, c’est qu’il faut être solide. Pour différentes raisons, sans rentrer dans les détails, on a perdu cette sécurité défensive. Il faut la regagner à tout prix. Après le dernier match à Bordeaux, on a été peut-être plus bas, mais je crois que défensivement mon équipe n’a pas vraiment souffert. Bordeaux a eu des moments, nous aussi en deuxième mi-temps. »

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« La seule chose que j’aimerais dire, c’est qu’il faut comprendre que collectivement et individuellement, on a besoin de plus, de la part d’absolument tout le monde. Je n’ai pas vu de prestation exceptionnelle, ni très bonne, seulement des prestations intéressantes. Il faut amener un « extra ». La pression est une chose qu’il faut être capable d’utiliser. A chaque fin de semaine, l’adrénaline qui s’accumule devrait être une bonne drogue, capable de faire marcher les choses, pour que le « plutôt bien » devienne « bon », que le « bon » devienne « excellent ». »

« On commence à disséquer, on se rend compte de ce qu’il nous manque. On regarde chaque mouvement, chaque angle, chaque corner. J’espère qu’on va vivre de meilleurs moments par rapport à ça. La meilleure preuve pour montrer qu’on y pense (aux coups de pied arrêtés), c’est ce qu’on fait à l’entraînement, aujourd’hui et demain, ainsi que dans la semaine entière. »

Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport

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