Après les deux défaites 3-2 sur les pelouses de Grenoble et de Valenciennes, Nîmes fait encore face à quelques événements fâcheux qui s’accumulent. Outre les péripéties pour parvenir à s’entraîner sur un terrain synthétique à cause des inondations dans le Gard, plusieurs indisponibilités viennent perturber la quiétude des Crocos. Contre Bastia, Tchokounté sera bel et bien présent, contrairement à beaucoup de ses coéquipiers, blessés ou en phase de réathlétisation. Alors que son équipe est 12e de Ligue 2, le coach Nicolas Usaï affiche un optimisme à toute épreuve.
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« Cela fait partie du jeu. Il faut s’appuyer sur la totalité du groupe. Ce n’était pas prévu que les jeunes fassent autant de feuilles de match mais ça fait partie du jeu. L’idée, c’est de remettre tout le monde d’aplomb. Le cas Nicolas Benezet est assez embêtant, il a passé une scintigraphie où il n’y a rien de grave, il a fait plusieurs examens… Si on le considère lui et Yassine Benrahou comme des meneurs de jeu, on en a deux qui sont sur le côté. »
« On ne voulait pas tomber dans la sinistrose par rapport aux blessés, aux deux défaites et aux événements climatiques qu’on a vécus. On s’entraîne sur une pelouse synthétique depuis mercredi. Mais on doit avoir cette force de caractère. Dans les moments un peu plus délicats, on doit avoir le supplément d’âme nécessaire pour performer et aller arracher des victoires […]. Trouver des excuses quelles que soient les circonstances, c’est la force des faibles. »
« L’avantage d’avoir un groupe assez jeune, c’est qu’il y a pas mal d’insouciance ! Il y a bien sûr de la déception quand on perd les matchs mais à cet âge-là, on arrive rapidement à « switcher ». Nous, on est là pour faire le point sur ce qui n’a pas été, améliorer les choses qu’on doit améliorer et garder l’optimisme. On reste sur deux défaites, mais c’est insupportable de rester dans une sorte de sinistrose. Donc optimisme, et résilience ! »
Photo Vincent Poyer/FEP/Icon Sport
Allez Nimes, aux tripes...