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Ancien de Ligue 2 – Fabien Mercadal : « Finalement, je me sauve deux fois de suite avec le plus petit budget de Ligue 2 »

Après avoir accompli sa mission maintien avec QRM l’an dernier, Fabien Mercadal avait décidé de ne pas poursuivre l’aventure en Normandie. Même s’il a fallu passer par les barrages de Ligue 2, son équipe a fait preuve d’une grosse force de caractère et a su montrer ses qualités au meilleur moment de la saison pour garder la tête hors de l’eau. L’entraîneur revient sur sa courte expérience à Quevilly-Rouen, où il a succédé à Bruno Irlès, dans un long entretien accordé à 13heuresfoot.

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« C’était la première fois que je prenais un club en cours de saison. Je savais que j’avais beaucoup à perdre en y allant mais je voulais me « challenger ». J’ai indiqué assez vite au staff qu’il fallait se préparer pour les barrages et je pense qu’on les a bien préparés. A Dunkerque, on a fait courir le bruit que j’avais « perdu » mes joueurs, ça m’a fait mal, c’était faux. A QRM, je n’ai recruté que trois joueurs en arrivant en janvier : j’ai plein de défauts, mais pas celui de ne pas savoir créer un groupe. Si tu es droit avec les joueurs, ils te le rendent bien. Le côté humain est important. Finalement, je me sauve deux fois de suite avec le plus petit budget de Ligue 2 ! »

« Il y a eu le geste à Caen, aussi : là encore, je n’ai pas été bon sur la forme. Pourtant, ceux qui me connaissent m’ont dit que j’avais raison : un gars me traite « d’enc… », me crache dessus, me rate, et ça atterrit sur mon directeur sportif. Je dois être suspendu, OK. Patrick Vieira, que j’apprécie beaucoup, fait une balayette à un supporter en Angleterre qui lui fait des doigts et pour lui c’est de la légitime défense. Je pense qu’on n’a pas le droit de jeter une bouteille sur Payet, on n’a pas le droit d’aller faire « chier » Vieira ni de jeter des piles sur le gardien de Nancy, comme lors de notre match avec QRM là-bas. Par contre, on a le droit de cracher sur Mercadal ? Je n’ai pas été éduqué comme ça, à tendre l’autre joue et je pense que c’est pour ça que j’ai entraîné en Ligue 1. Le voyou, ce n’est pas moi. Les gens de mon village, qui me connaissent, le savent. »

Le reste de l’entretien sur 13heuresfoot.fr

Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport

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