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Ligue 2 – Guingamp : « L’œuvre de Livolant » vue du stade par les commentateurs

Certains buts très spéciaux peuvent lancer des carrières, donner confiance, permettre à une équipe de débuter une série ou être de simple coups d’éclat dans une saison à oublier. Mais une chose est sûr, celui de Jérémy Livolant ce week-end ne sera pas oublié de si tôt ! Ni par le joueur, ni par les supporters de Guingamp et de Laval ! Le Stade Francis-Le-Basser a retenu son souffle et a vécu un instant magique samedi dernier, des sensations que la Ligue 2 est capable nous procurer. Présents lors du match, les commentateurs Julien Ielsch (Prime Video) et Cyprien Legeay (Oxygène Radio) nous ont parlé de cet événement stupéfiant, dont les images ont fait le tour du monde.

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Cyprien Legeay : « On n’est qu’à la deuxième journée mais s’il y a un autre but qui surpasse celui là, ça sera à coup sûr le Prix Puskás ! De mes propres yeux, je n’avais jamais vu de but plus beau dans un stade. C’était irréel ! Même si je ne commente que depuis cette année pour Oxygène Radio, j’ai déjà eu l’occasion d’en voir, des beaux buts. Mais des buts comme ça… »

Julien Ielsch : « C’est tellement rare que quand on en commente un, on est très heureux d’avoir cette chance là. Surtout quand on est un abonné aux 0-0 comme moi ! Surtout, je me dis que ce but a été respecté aux commentaires et c’est là le principal ! Notre boulot, c’est de faire vivre le match avec le plus de précision possible. Quand on a un but aussi beau, il ne faut pas que le commentaire le dégrade, c’est primordial ! C’est ma satisfaction, je n’ai pas dégradé l’œuvre de Livolant. »

C.L : « Au moment où le ballon est renvoyé par N’Chobi, je marque une pause dans mes commentaires. Pendant une seconde, je sens qu’il peut se passer quelque chose mais je me dis que ce n’est pas possible. Le temps paraît super long, il est suspendu et on commence à voir le ballon se diriger vers le but. Je me dis toujours que c’est impossible à ce moment là, qu’Hautbois va y arriver, au final ça finit en pleine lucarne. »

J.I. : « Je me suis rayé la voix parce qu’il y avait tellement de bruit autour à Le-Basser ! J’étais littéralement au milieu des supporters, pile en face de Jérémy Livolant sur la frappe. Pour que je puisse entendre ma voix dans le casque, mais aussi la régie, il fallait que je mette le son à fond. Déjà que je parlais trop fort depuis 75 minutes, il ne manquait plus qu’un but comme ça pour que ma voix explose ! »

C.L : « Pour en avoir parlé avec le gardien, il est fortement gêné par le soleil et je pense que comme tout le monde, il ne s’attend pas à cette trajectoire. Il y a pas mal de facteurs qui font que cette frappe était destinée à aller au fond. Laval maîtrisait le match et ne méritait même pas de perdre, mais c’était vraiment un but venu d’ailleurs ! »

Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

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