Les Girondins de Bordeaux vont commencer la saison à guichets fermés devant leur public au Stade Matmut Atlantique, contre Valenciennes, une équipe déjà habituée à la Ligue 2. Une réalité qui n’était pas si évidente il y a quelques semaines, tant le club était en difficultés face aux instances du football français, notamment la DNCG. Désormais, le club doit repasser devant le gendarme financier et tenter de repartir de l’avant en activant d’autres pistes pour le mercato afin de renforcer l’effectif. David Guion en est bien conscient, mais tient avant tout à saluer la ferveur autour du club ces dernières semaines.
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« Ces deux derniers mois, on a vu ce qu’était la marque de fabrique d’un grand club. Cette mobilisation générale, c’est grâce à l’histoire du club. On a vu à travers celle-ci que les Girondins de Bordeaux n’étaient pas n’importe quel club. C’est ce qui a rendu fier tous ces gens depuis de nombreuses années. »
« On est partis du postulat qu’il nous fallait de la stabilité, qu’on avait un groupe fatigué, usé, qu’il fallait le renouveler presque totalement. Malheureusement, ça n’a pas pu se faire, on a pris du retard. Les garçons qu’on a ciblés il y a deux mois ne nous ont pas attendu. Il a fallu que l’on se dirige vers d’autres joueurs. On a quand même eu l’accord de Barbet et Nsimba. Je voudrais souligner le travail du staff qui a bien encadré l’effectif et l’implication des joueurs, parce que ce n’est pas facile. »
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« Aujourd’hui, on critique beaucoup les joueurs professionnels, mais quand on voit ce que Vital Nsimba et Yoann Barbet ont fait pendant ce mois de préparation, alors que leur contrat n’est pas signé, ça prouve bien que la cellule de recrutement ne s’est pas trompé sur l’état d’esprit de ces garçons là. »
« Je suis tout à fait d’accord avec Alain Giresse : ce n’est pas une finalité. On n’a pas gagné de trophée, ce n’est pas la fête non plus. Je suis un entraîneur ambitieux, je veux retrouver la Ligue 1 avec les Girondins, mais je suis aussi réaliste. Il n’y aura pas de renfort dans mon équipe demain. Sur les 18, il y aura 14 garçons issus de Bordeaux. Je sais qu’on a besoin de se renforcer et on va le faire, mais je sais qu’on a pris du retard. »
Photo Franco Arland/Icon Sport