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Michaël Diaferia, préparateur physique de Grenoble : « Le mérite revient aux joueurs »

Le Grenoble Foot 38 est la seule équipe à avoir aligné trois victoires lors de la folle semaine à trois matchs qui était proposée au clubs de Ligue 2 il y a quelques jours. Après avoir dominé deux concurrents directs : Dunkerque (3-0) et Valenciennes (3-0), l’équipe de Vincent Hognon a quasiment assuré son maintien au Havre (1-0). A présent 14e du championnat, le club isérois a signé le meilleur enchaînement de performance de sa saison, au moment le plus dur. Pour ne rien gâcher, le GF38 s’est déplacé deux fois lors de ces six jours. Invité de 100% GF38 sur France Bleu Isère, le préparateur physique du club, Michaël Diaferia, était logiquement à l’honneur lundi soir.

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« Avec le staff et la direction, on a essayé de mettre des choses en place pour cette semaine fatidique à trois matchs. On a recentré le groupe en faisant des mises au verts les veilles des trois matchs. La victoire à Dunkerque nous a fait beaucoup de bien. On sentait que l’équipe était très soudée. On a vu un groupe de joueurs très investis […] Le mérite revient aux joueurs. C’est la fin de saison, il y a beaucoup de fatigue accumulée. C’est une saison assez stressante et on sait que l’aspect mental impacte énormément l’aspect physique. Le dernier match au Havre, on a énormément couru après le ballon. Les joueurs ont vraiment fait le job et si j’ai pu les aider, tant mieux. »

A propos de la saison du GF38, pas épargné par les blessures :« Forcément quand il y a des blessures, on se gratte un peu la tête. Après, la blessure fait partie du sport de haut niveau. Les joueurs donnent le meilleur d’eux-mêmes à chaque entraînement, à chaque compétition. On pousse les organismes au maximum. Après, il y a les blessures plus traumatiques, je pense à Bart Straalman qui se luxe l’épaule, à Adrien Monfray qui se casse des côtes ou Mamadou Diallo qui se fracture la cheville : ce sont des choses sur lesquelles on a peu d’impact. C’est un coup, on ne peut pas l’anticiper, on ne peut pas le prévenir. Mais quand il y a des blessures plus musculaires, on se pose des questions. A-t-on trop ou pas assez chargé ? On se remet toujours en question même si on ne doute pas de notre travail. »

Sur le Covid : « Ca a été quelque chose de nouveau avec des conséquences qu’on ne connaissait pas vraiment, qu’on commence à connaître. Quand l’arrêt du championnat a été prononcé il y a deux ans, on était face à l’incertitude. On avait pris le parti de ne pas arrêter l’entretien des joueurs. On faisait deux ou trois séances par semaine en visio et on a pas été impacté par des blessures liées au Covid. Cette année, il y a eu un peu plus de blessures. Je pense qu’il y a un impact parce qu’on voit que chez des gens normaux il y a des conséquences, donc forcément chez les sportifs, il y en a aussi. »

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