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Nancy – Albert Cartier : « Si vous vous attendez à ce que je vous dise que c’est terminé et que je rentre chez moi : je ne vous le dirai pas »

19e défaite de la saison, un but encaissé sur une grosse erreur de marquage et un match terminé à dix contre onze après l’exclusion de Valette : la saison de l’AS Nancy Lorraine a des airs d’éternel recommencement alors que la relégation ne semble plus être qu’une question de temps. L’ASNL s’est inclinée 0-1 ce samedi à Sochaux lors de la 32e journée de Ligue 2. Egalement exclu par l’arbitre, lors de la première période, l’entraîneur Albert Cartier était en conférence de presse après la rencontre.

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« On a existé dans ce match. Malgré tout ce qu’on veut nous faire croire, que les joueurs ont lâché, que ce n’est pas possible. Quand vous jouez contre le FC Sochaux, une très bonne équipe et que vous êtes capables d’avoir 25 très bonnes premières minutes… Ce qui nous fait mal, ce sont les 20 dernières minutes de la première période. En deuxième mi-temps, on a trouvé cet allant, cette intensité qui nous a permis d’obtenir 7 corners. Je ne dis pas que nous ne méritions pas de perdre où que nous ne méritions de gagner mais on n’est pas à notre place, à cette 20e place […] On leur avait demandé de se lâcher, qu’ils allaient avoir en face d’eux une bonne équipe, de superbes conditions, un public, une bonne pelouse […] Il faut qu’on garde la largeur, nos pistons sont un peu trop rentrés à l’intérieur. Cette équipe (Sochaux) peut être en difficulté sur les centres. C’est la seule chose que l’adversaire ne peut pas vous enlever. L’adversaire va fermer à droite, à gauche et va s’étirer et là vous allez avoir le jeu à l’intérieur. »

Sur le maintien qui s’éloigne un peu plus : « Il reste 18 points à prendre. Je vois que les autres équipes ne gagnent pas non plus. C’est difficile pour tout le monde. On a deux matchs à domicile rapprochés. On en saura un peu plus après le match contre Niort.  Si vous vous attendez à ce que je vous dise que c’est terminé et que je rentre chez moi : je ne vous le dirai pas. Je ne vous le dirai pas  parce que ça ne fait pas partie des choses que j’accepte de dire. »

En fin de conférence de presse, Albert Cartier s’est autorisé une nouvelle digression sur l’élection présidentielle pour comparer sa situation à celle d’autres candidats. Sur une simple boutade d’un journaliste de la presse locale, évoquant « des sondages qui lui donnent tort », le technicien s’est brusquement tendu : « Ils ne te donnent pas raison non plus derrière ton petit micro », réplique le coach avant de demander à son interlocuteur de rester poli. « Tu sais bien pourquoi je te tutoies », a-t-il mystérieusement ajouté avant de quitter la salle de presse, sous tension.

Source : France Bleu Sud Lorraine

© Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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