A Troyes, ce n’est toujours pas l’embellie mais certains signes sont prometteurs : il y a encore de la vie à l’ESTAC ! Malgré l’absence de victoire depuis cinq matchs en Ligue 1, Bruno Irlès et ses hommes ont su mettre leurs qualités en avant lors de la 26e journée contre Marseille (1-1). D’après l’Est Éclair, cela est dû à un événement qui a eu lieu mercredi dernier, dans la salle de conférence de presse, réunissant le staff, les joueurs, mais aussi les dirigeants de l’ESTAC.
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Les joueurs auraient pris la parole après un discours du directeur sportif François Vitali. Parmi eux, Florian Tardieu : « Tout le monde a parlé, s’est dit les choses, sans se mettre des pains. On s’est regardé dans les yeux, on s’est dit qu’il fallait se bouger le c**. C’était pour avancer. On est un bon groupe mais si on ne se dit pas les choses, ça devient compliqué », raconte le milieu de terrain au quotidien troyen.
Bruno Irlès estime que le groupe va bien malgré les deux lourdes défaites contre Brest et Rennes. Et ce bon résultat face à l’OM n’est pas anodin, « on le sentait venir dans les regards, dans la concentration quand on rentre au vestiaire », précise l’ancien coach de QRM. Le technicien a lui aussi dû faire des concessions pour s’adapter à l’effectif de l’ESTAC.
« A part à la formation, je n’avais jamais joué en 5-3-2. Mais si je sens que mes joueurs sont plus à l’aise… Je suis là pour optimiser le potentiel de mon équipe. Oui, certains ont retrouvé des repères. L’entrée dans le onze de Tristan Dingomé nous a fait beaucoup de bien. Je sais ce dont j’ai besoin pour aller chercher le maintien. Et vous voyez que les joueurs adhèrent au fait d’avoir une équipe plus structurée. Je fais un pas vers eux. Eux, au vu de ce qu’ils m’ont montré, ont fait un grand pas vers moi. »
Source : L’Est Éclair.
Crédit photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport.
