Dernière étape vers le monde professionnel, centre de remise en forme ou cimetière pour erreurs de recrutements, les équipes réserves des clubs professionnels peuvent être un indicateur sur la forme de ces derniers, sur leur formation et les options à dispositions d’un entraîneur. Petit tour d’horizon des « équipes B » des clubs de Ligue 2.
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N2 : Auxerre, le bon élève
Seulement trois clubs de Ligue 2 disposent d’une équipe en National 2, le plus haut niveau atteignable par une équipe réserve. L’AJ Auxerre et sa grande tradition de formation se portent bien avec une 8e place dans le groupe B de N2, à 12 points du leader, le Paris 13 Atlético de Lalaina Nomenjanahary. Preuve de la qualité du groupe B icaunais, Jean-Marc Furlan n’a pas hésité à puiser régulièrement dans l’équipe dirigée par David Carré, un peu poussé par les blessures. Ainsi, Iyad Mohamed, 18 ans a été intégré à la rotation (3 matchs, un but), tout comme Nicolas Mercier (18 ans, 3 apparitions) en début de saison. Oumar Camara, Paul Joly, Mohamed Ben Fredj ou encore l’international U17, Kevin Danois ont été convoqué dans le groupe. Les jeunes Bourguignons ont d’ailleurs remporté leur duel face à la réserve du FC Metz (2-0) ce dimanche, avec un but de Lassine Sinayoko, un habitué du groupe pro.
Dans le groupe A de National 2, Caen (10e) et Guingamp (11e) sont au coude-à-coude avec le même nombre de points. Néanmoins, l’EAG compte un match de retard. Frappée par une vague de Covid-19, la réserve de l’EAG a vu son match contre Vannes reporté samedi dernier.
N3 : Rodez et le PFC en bonne forme, Ajaccio et Nîmes en danger
C’est en National 3 qu’évolue le plus gros du contingent des réserves de Ligue 2 avec pas moins de 13 clubs représentés. Contrairement à l’équipe A, Toulouse est loin de dominer sont sujet en Occitanie avec une 9e place sur 14 et seulement trois victoires en neuf matchs, dépassé notamment par Rodez, 4e d’un groupe dominé par Alès. Les « Pitchouns » sont tout de même mieux à leur place qu’à celle de Nîmes dans le même championnat : les Crocos sont tous simplement 14e et dernier avec zéro victoire et pas le moindre points pris depuis le début de la saison, ce qui ne doit pas manquer d’alimenter les débats sur la politique à long terme du club.
Actuellement, le club le mieux placé pour jouer la montée en N2 semble être la réserve du Paris FC, cinquième mais seulement à quatre unités du Racing Club de France. Valenciennes se porte bien, 3e dans les Hauts-de-France : le VAFC est invaincu mais peine tout de même à suivre le rythme effréné de la réserve de Lille qui compte sept points d’avance. En Bourgogne Franche-Comté, Dijon (5e) et Sochaux (6e) sont à égalité mais, comme toutes les équipes du groupes, sont impuissant contre un Racing Besançon impérial, leader avec neuf victoires en neuf matchs.
Alors que Nancy, Le Havre, QRM, Amiens et Niort sont calés confortablement en milieu de tableau, un autre club doit prendre garde : Ajaccio, 12e sur 15 dans le championnat Corse-Méditerranée. L’ACA s’est repris samedi, avec une victoire contre Istres (2-0).
Régional 1 : Pau vise la montée
Encore à l’échelon régional, Pau fait la loi dans le groupe C, leader et toujours invaincu dans son groupe (30 points et 12 matchs) après une victoire 3-0 contre Lescar samedi. Dunkerque est plus en difficulté dans les Hauts-de-France, 9e après seulement six journées disputées. L’USLD a notamment perdu un match sur tapis vert contre Gravelines (0-3) après avoir aligné Emeric Dudouit, suspendu.
Enfin, la réserve de Bastia est l’équipe située le plus bas dans la hiérarchie du football français. En Régional 2, les jeunes turchini se comportent bien dans leur championnat à la 3e mais pointent à 11 unités de la Squadra Valincu Alta-Rocca Rizzanese (ex CA Propriano).